Du tri optique de matières aux technologies de tracking des fibres, les acteurs du recyclage se mobilisent pour faciliter l’émergence d’une filière européenne dédiée au vêtement. Mais le mouvement est lent, alors que l’essentiel de la chaine de production des textiles reste basé en Asie et que l’éco-conception n’est encore qu’une pratique marginale. Etat des lieux.
Entre volonté de réduire leur empreinte environnementale et demandes nouvelles des consommateurs, les grandes maisons de luxe renforcent leurs actions auprès de la filière cuir et innovent, allant jusqu’à proposer de nouvelles matières. Mais ces produits - souvent issus de végétaux - représentent-ils une alternative crédible ?
Décidée en juillet dernier et calculée sur les volumes de plastiques non recyclés collectés depuis le 1er janvier 2021, la mise en place de la Contribution européenne sur les emballages en plastique, qui était subordonnée à la ratification par tous les Etats membres du plan de relance européen, vient de devenir effective. Sans toutefois envoyer de signal clair ni, selon plusieurs acteurs, être réellement à la mesure des enjeux. Explications.
La société Carbios a récemment bouclé un tour de table de 114M€ qui doit lui permettre de faire passer à son procédé de recyclage enzymatique des plastiques PET à la dimension industrielle. Ce modèle, qui se heurte encore à des limites de coût, incite l'entreprise à une stratégie en deux temps qui vise les plasturgistes, et les marques soucieuses de sécuriser leurs achats de plastiques durables.
Après Leclerc il y a 2 ans, c’est au tour de Carrefour, Système U, Auchan ou encore Cora de se lancer sur le (très porteur) marché de l’occasion. Les points d’achat/vente se multiplient, avec chacun son propre modèle. Les expérimentations sont souvent présentées comme des engagements en faveur de l’économie circulaire. Mais pour les ONG, on en reste encore loin. Enquête.
La start-up conclut un deuxième tour de table de 8 M€ auprès d'investisseurs à impact pour déployer son propre réseau de réparateurs d'appareils électroménagers.
Dans la stratégie de Nestlé pour atteindre la neutralité carbone en 2050, les emballages jouent un rôle clé : pour atteindre 100 % d’emballages recyclables ou réutilisables en 2025, le groupe alimentaire va s’appuyer sur trois grands axes : un travail sur le packaging du futur, sur le zéro déchet, et sur l’accompagnement des consommateurs dans l’adoption de nouveaux gestes. Reste que des acteurs divers, de Paprec à l’ONG Zéro Waste, en passant par Citeo ou de chercheurs spécialistes, posent des questions de faisabilité technique ou de rentabilité économique. Enquête.
Avec ce second tour de table d'envergure, le reconditionneur de tablettes et de smartphones veut conserver une place parmi les leaders sur son marché hyper-concurrentiel.
L’entreprise, qui ambitionne de devenir une "marketplace spécialisée" d’ici un an, renforce son capital avec Paris Fonds Vert.
Spécialisée dans la réutilisation des invendus et déchets alimentaires, la jeune pousse "tech for good" ouvre son capital le fonds d’investissement d’un géant de l'agro-alimentaire.
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