La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et Bpifrance s’associent pour publier un guide pratique gratuit sur le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui entre en vigueur le 25 mai 2018 (en accès libre).
Un rapport d'une commission ad-hoc du Club des Juristes, réunissant acteurs publics, privés, syndicats et académique et présidée par Antoine Frérot (Veolia) et Daniel Hurstel (Wilkie Farr & Gallagher), sur la réforme du cadre normatif du rôle sociétal des entreprises (en accès libre).
Depuis 2013, les Amis de la Terre ont considérablement renforcé leur expertise en matière de financement des énergies fossiles. L’ONG a multiplié les actions ces dernières années. Avec un objectif en tête : maintenir la pression sur les acteurs du secteur banques et assurances pour les pousser à désinvestir du charbon, du gaz et du pétrole. Comment l’ONG travaille-t-elle ? Quelle est la nature du dialogue qu’elle engage avec les groupes qu’elle critique ? Réponses avec Lucie Pinson, qui porte depuis 5 ans pour les Amis de la Terre les dossiers sur la finance et l'assurance privée.
Disparition du statut de cheminot, peur d’une privatisation, calendrier de l’ouverture à la concurrence. Les raisons de la contestation sociale des agents de la SNCF ont été largement évoquées, alors que débute la deuxième semaine de grève et l’examen du projet de réforme ferroviaire par les députés. Moins commentée et pourtant en toile de fond du conflit actuel : l’application des ordonnances de la Loi Travail, qui met en concurrence les syndicats de cheminots, à quelques mois des élections professionnelles et de la fusion des IRP, les instances représentatives du personnel.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, et Mark Carney, le patron de la Banque d’Angleterre, ont lancé en fin de semaine dernière un appel aux superviseurs financiers du monde entier : face aux impacts catastrophiques du changement climatique, ils doivent intégrer le risque climat dans leur système de régulation.
Les inégalités hommes femmes en entreprise restent criantes alors que l’arsenal législatif est déjà fourni. Apathie, ignorance de l’enjeu, mais aussi manque d’outils de mesure, de contrôles ou de sanctions expliquent cet état de fait.
Pour assurer la pérennité des entreprises, il faut décloisonner les sujets environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG). C'est la conviction de Philippe Peuch-Lestrade, l'un des pionniers du mouvement de la pensée intégrée en France. Le Directeur général délégué de l’International Integrated Reporting Council (IIRC) affirme que les grandes multinationales du CAC 40 se convertissement de plus en plus rapidement à ce mouvement. Il estime aussi que l'État n'a pas à intervenir par la loi pour rendre les entreprises plus responsables car celles qui choisissent un autre chemin sont "appelées à disparaître". Entretien.
À la suite des États Généraux de l’Alimentation (EGA), clôts en décembre 2017, les distributeurs avaient fait un pas vers une répartition plus équitable de la valeur dans les filières agroalimentaires en signant une charte d’engagement. Elle devait s’appliquer dès les négociations commerciales 2018, en attendant l’adoption du projet de loi Alimentation présenté par le gouvernement en Janvier. Trois semaines après la fin des négociations, les fournisseurs, chiffres à l’appui, estiment que rien n’a changé. Ils affirment que les distributeurs n’ont pas tenu leurs promesses.
Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard ont remis il y a 10 jours leur rapport sur l’entreprise et l’intérêt général. Pour analyser les 14 propositions qu'il contient, nous avons sollicité Xavier Timbeau, directeur de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), et Benjamin Coriat, membre du collectif des Économistes atterrés. S'ils saluent quelques avancées, ils estiment d'un commun accord que les mesures proposées sont avant tout cosmétiques (en accès libre).
Pour Fabrice Bonnifet, le directeur développement durable du groupe Bougues, l'urgence environnementale oblige les acteurs de l'économie à changer de perspective. Il estime qu'ils disposent de deux ans pour intégrer les recommandations du rapport Notat-Sénard au sein de leur organisation, faute de quoi l'État sera légitime à imposer une transition via la loi comme lors du Grenelle de l'environnement en 2008. Pour celui qui est également président du C3D - le Collège des Directeurs Développement Durable - il est temps que le modèle de l'entreprise contributive se généralise.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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