Trois jours après la remise du rapport de Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard sur l’entreprise et l’intérêt général, nous avons demandé à Xavier Timbeau, directeur de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), et à Benjamin Coriat, membre du collectif des Économistes atterrés, d'en décrypter les grandes orientations. S'ils saluent quelques avancées, ils estiment de converse que les mesures proposées sont avant tout cosmétiques (en accès libre).
La commission Européenne vient d'adopter comme prévu ce jeudi 8 mars un plan d'action tiré des travaux du High Level Expert Group (HLEG) pour une finance plus durable et plus transparente au service d'une économie soutenable et en phase avec ses engagements pour 2030. Elle formalise sa feuille de route sur trois objectifs - une taxonomie verte, des garanties de transparence et de stabilité et un fléchage de la finance verte - autour desquels elle devra maintenant rallier les suffrages politiques. Et les standards prudentiels des superviseurs.
La pré-feuille de route sur l’économie circulaire a été présentée en début d'année. Elle contient 44 mesures. Des préconisations qui ne satisfont pas les intervenants à la conférence organisée sur sujet, le 6 mars, par l’École des Mines de Paris.
Le vaste débat engagé à l’automne débouchera-t-il au printemps sur des demi-mesures ? Alors que la consultation publique sur la feuille de route sur l’économie circulaire s’achève le 25 février, les professionnels du déchet affichent déjà leur déception : taxer davantage la décharge n’aidera ni le développement des produits recyclables, ni l’emploi de matières recyclées dans l’industrie. Deux enjeux clés sur lesquels la feuille de route, annoncée pour fin mars, pourrait faire l’impasse.
L’Ademe (Agence Française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a publié le bilan 2017 des audits énergétiques des grandes entreprises françaises, obligatoires depuis fin 2015. La majorité des entreprises sont en conformité avec la réglementation. Dans le top 3 des préconisations : l’intervention sur l’éclairage, la gestion de l’énergie et l’intervention sur les véhicules.
Le Règlement général de la protection des données (RGPD) entrera en vigueur le 25 mai. Ce règlement européen impose aux entreprises de nouvelles obligations drastiques en matière de sécurité informatique. Une obligation réglementaire qui pousse les entreprises à innover. Dans cette configuration, le logiciel libre est un atout majeur. Explications.
Le High-Level Expert Group (HLEG) a rendu son rapport de mission à la Commission européenne. Le groupe de travail, constitué il y a un an, plaide pour une finance verte européenne unifiée au service des enjeux durables. Il souhaite introduire une taxonomie commune pour flécher et évaluer les instruments de financement, embarquer le long terme dans le devoir fiduciaire, adapter les modèles de risques des financiers et des entreprises qui détailleront l'évolution de la part verte de leur chiffre d'affaires à venir. Les réformes financières proposées convergent pour former une économie européenne durable des biens, des services et de l’épargne. Analyse (en accès libre).
Dans à peine plus de trois mois, le règlement européen sur la protection des données personnelles entrera en vigueur partout au sein de l'Union Européenne (UE). Ce texte confie aux entreprises de nouvelles responsabilités et fait bondir le montant des sanctions financières en cas de non respect de ces principes. Eclairage.
Historiquement positionnés sur la défense des droits des salariés, les syndicats commencent à se préoccuper davantage de RSE et de protection de l'environnement. Mais si les représentants nationaux sont convaincus de cette nécessité, il existe encore des frilosités locales que les nouveaux textes législatifs et les choix de société pourraient réduire.
Lait infantile contaminé, producteurs de lait payés sous le coût de production, pollution de la rivière Seiche en Ile et Vilaine, non-publication des comptes malgré les obligations légales… les scandales se succèdent dans tous les domaines pour ce géant de l’agro-alimentaire français. Le cas de l’entreprise familiale Lactalis interroge sur la réglementation qui s’applique aux entreprises non cotées en matière de responsabilité sociale, environnementale et de gouvernance (RSE). Eclairage sur les limites des textes de lois actuels et les possibles changements à venir.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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