Après deux ans de travail d’un groupe d’experts internationaux, la nouvelle version de la norme ISO 500001 relative au management de l’énergie a été publiée ce mardi 21 août 2018. Parmi les principaux changements : une nouvelle architecture pour faciliter la mise en place de systèmes de management intégrés et plus d’exigence quant à l’amélioration continue de la performance énergétique. La période de transition sera de 3 ans.
Le commerce international est directement responsable de près de 30% des émissions mondiales de Co2. Celles liées au transport de marchandises pourraient augmenter de 160% d’ici 2050. En France, les importations représentent 55% de l’empreinte globale de Co2. Face aux impacts environnementaux du libre-échange, le protectionnisme, en favorisant des circuits de consommation courts, pourrait-il apporter une réponse au réchauffement climatique ? Non, pour le Conseil d’Analyse Economique (CAE), qui affirme que la réduction des émissions internationales de gaz à effet de serre découlant de mesures protectionnistes serait 7 fois inférieure à celle résultant de la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Quelles que soient leur taille, le reporting RSE est devenu un passage obligé pour les entreprises. De nombreux outils permettent désormais de mesurer ses impacts environnementaux, sociétaux et de gouvernance. Mais comment choisir? Le cabinet de Saint-Front, spécialisé dans l’accompagnement RSE des entreprises, a publié en juin dernier un comparateur d’outils. Si l’étude présente quelques manques, elle permet d’éclairer le choix des professionnels de la RSE (en accès libre).
Au 1er janvier 2020, les produits électriques et électroniques devront afficher « une information simple sur leur réparabilité ». La mesure, inscrite dans la feuille de route pour l’économie circulaire (FREC), éclairera modestement le consommateur sur la durabilité des biens. C’est ce qu’affirme plusieurs associations. La vente en ligne n’y sera pas assujettie. Explications.
Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, la FEEF (Fédération des Entrepreneurs et Entreprises de France) pousse les 1000 adhérents de son mouvement – PME, start-up, ETI indépendantes – a entretenir un lien étroit avec ses clients. Une orientation qui l’a « naturellement poussée » vers des pratiques RSE ambitieuses et la mise en place du label E+, selon Dominique Amirault, son président. S’il estime que la RSE est avant tout une manière de gérer le risque, il juge que la réglementation actuelle est plus adaptée aux grands groupes cotés qu’aux petites entreprises. À contre-courant du projet de loi Pacte, il appelle l’État à ne pas légiférer. Entretien (en accès libre).
Un rapport de l’IATP (Institute for Agricultural and Trade Policy) et de l’ONG GRAIN publié ce mercredi 18 juillet 2018 analyse les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la viande et des produits laitiers au niveau international. D’ici 2050, elles pourraient représenter 80% du budget annuel d’émissions compatibles avec un scénario de réchauffement de 1.5°C. Le rapport dénonce une communication opaque de la part des grandes entreprises du secteur et l’absence de stratégies robustes de réduction.
Les politiques RSE des entreprises sont de mieux en mieux formalisées et elles innervent de plus en plus leur stratégie générale. Des efforts de transparence sur l’atteinte réelle des objectifs fixés sont aussi observés, mais de nets progrès restent à réaliser en matière de prise en compte des parties prenantes. Décryptage de la dernière étude du cabinet d’analyse extra financière Tennaxia.
Le Ministre de la transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a présenté le 4 juillet son Plan Biodiversité. 6 axes, 24 objectifs et 90 mesures, dont certaines à destination des entreprises. Le gouvernement affirme vouloir mettre la biodiversité au cœur de leur stratégie et souhaite qu’elles s’engagent à mieux prendre en compte cette dernière tout au long du cycle de vie de leurs produits. Pour Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l’environnement, les entreprises ont un rôle essentiel à jouer dans la préservation de la biodiversité mais les mesures qui les concernent sont décevantes. Il regrette particulièrement l’absence de propositions de réforme légale et fiscale.
Les secteurs du bâtiment, de l’agro-alimentaire, de l’énergie et de la chimie devront « significativement » réduire leur empreinte-biodiversité d’ici 2022. C’est ce projette le plan interministériel annoncé le 4 juillet 2018. Mais les moyens concrets pour atteindre cet objectif ne sont pas précisés par le Ministère de l’Ecologie.
Les membres du C3D (le Collège des Directeurs du Développement Durable) ont accueilli avec réserve le projet de loi PACTE présenté en conseil des ministres le 18 juin dernier. Ils regrettent globalement que l’idée qu’il ne peut pas y avoir de performances financières sans performance extra-financières ne transparaisse pas davantage de ce texte. Fabrice Bonnifet, président du C3D, espère tout de même qu’il sera suffisant pour insuffler une dynamique de transformation au sein des entreprises. Entretien (en accès libre).
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
Comment ça marche ? Voir en vidéo
Votre organisation est membre du Global Compact France, C3D, Comité 21, Orée, EpE, EDH, Finance for Tomorrow, FSC, Label Lucie ou Engagé RSE :
Bénéficiez d'une remise permanente sur votre abonnement à RSEDATANEWS (en savoir +)