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One fine body…
La loi du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude a étendu le scope initial de la Déclaration de performance extra-financière (DPEF) : les entreprises cotées devront prendre en compte l’évasion fiscale, et ce dès l’année 2018. Une nouvelle qui prend les entreprises au dépourvu, d’autant plus que les modalités d’application de la loi restent très floues. Et que de nombreux doutes subsistent quant à la méthodologie d’élaboration des documents pour la première génération de DPEF. Concrètement, que doivent présenter les entreprises en matière d’évasion fiscale ? Décryptage et recommandations d’experts.
De par ses activités, le groupe AXA multiplie son exposition aux risques ESG. D’abord en tant qu’assureur, mais aussi en tant qu’investisseur, y compris pour compte de tiers. Le groupe, qui a totalement revu sa politique RSE il y a une dizaine d’années, est contraint d’actualiser régulièrement le périmètre de ses responsabilités, sur le climat bien sûr, mais également sur la santé ou la sécurité des données. Jad Ariss, le patron des affaires publiques et de la RSE pour le groupe, affiche un certain satisfecit tout en regrettant une diffusion parfois trop lente des bonnes pratiques au sein de l’entreprise.
Dans sa 3e étude, intitulée Entreprises et droits de l’homme, les risques de la négligence, l’agence de notation décrypte l’engagement de sociétés partout dans le monde en matière de respect des droits humains fondamentaux. Si l’Europe, et la France en premier lieu, tire son épingle du jeu, de grandes marges de progrès existent.
Depuis 18 ans, le CDP compile les données relatives au climat produites par plusieurs milliers d’entreprises cotées à travers le monde. Un domaine d’expertise qui s’étend désormais à la lutte contre la déforestation et à la gestion de l’eau par ce type de sociétés. Le chemin parcouru sur la préservation de notre patrimoine naturel commun rend optimiste Laurent Babikian. Même si le directeur de l’engagement des investisseurs pour la région Europe du CDP appelle l’ensemble du secteur privé à décupler ses efforts.
Rédiger une DPEF qui réponde à la fois aux critères légaux et aux attentes des investisseurs : c’est l’une des grandes priorités des entreprises en cette fin d’année. Les sociétés concernées ont jusqu’au 31 décembre 2018 pour se conformer à cette nouvelle réglementation, constituée de plusieurs textes parfois flous. Une imprécision qui ne facilite pas la tâche des entreprises.
A quelques jours des annonces que devrait faire l’exécutif concernant la future PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie), trois scénarios tiendraient encore la corde, selon les informations de l’AFP. Mais la possibilité de fermer entre zéro et six réacteurs nucléaires d’ici à 2028 – en plus des deux de Fessenheim – retarde, quelle que soit la solution retenue, l’objectif de limiter à 50% le nucléaire dans le mix énergétique de l’Hexagone, le développement des énergies renouvelables ainsi que la mise en place d’un plan d’économies d’énergies passant par la rénovation des bâtiments. Anne Bringault, coordinatrice des ONG au sein du RAC (Réseau action climat) et du CLER (Réseau pour la transition énergétique), dénonce le non-respect des engagements inscrits dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée il y a seulement trois ans par le parlement.
Lancé officiellement le 8 janvier 2016 par un décret publié au Journal officiel, le label ISR public (Investissement Socialement Responsable) aurait-il déjà du plomb dans l’aile ? Sans aller jusque-là, Hervé Guez, directeur de la recherche ISR de Mirova, estime qu’il n’a pas réussi à devenir l’élément structurant du marché de la finance responsable. Sa faiblesse ? Avoir dérouté les investisseurs et les réseaux de distribution faute d’objectifs précis et d’éléments différentiants.
La notion d’analyse de matérialité était encore à peine connue il y a quelques années dans le monde de la RSE. Aujourd’hui, les matrices de matérialité sont utilisées par près de 70% des grandes entreprises françaises. Parfois perçues comme le Graal de l’analyse extra-financière, elles sont au cœur du nouveau dispositif réglementaire de déclaration de performance extra-financière (DPEF). Mais quel est le degré de maturité de la démarche ? De simple matrice à outil de pilotage stratégique, regards croisés de spécialistes qui accompagnent les entreprises.
Trente-deux syndicats et associations adressent des propositions concrètes aux parlementaires et chefs d’État européens pour que la directive en préparation sur la protection des lanceurs d’alerte soit ambitieuse. Les signataires refusent le risque que la directive conduise à certains reculs, en France notamment, en matière de définition de ces personnes par exemple.
Mobiliser les citoyens via une application pour smartphone, encourager la finance verte, restaurer des terres dégradées via un fond dédié, valoriser économiquement la biodiversité… L’automne du WWF France est chargé. Sous la houlette de Pascal Canfin, l’ONG environnementale multiplie les fronts pour tenter d’accélérer les transitions nécessaires face au crises climatiques et environnementales. Pour y parvenir, le directeur général du WWF France veut s’appuyer sur une double prise de conscience : celle du secteur privé et celle d’une large part de la population française. Entretien exclusif.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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