Alors que les scientifiques lancent des alertes de plus en plus préoccupantes, les assureurs, pourtant en première ligne, semblent ne plus considérer le risque climatique comme leur principale priorité. L’opinion publique de plus en plus mobilisée, les ONG environnementales mais aussi leur régulateur - l'ACPR - les pressent d'en faire davantage. Et plus vite.
Deux consortiums internationaux publient un vademecum opérationnel pour mettre en place un reporting climat efficace basé sur les recommandations de la TCFD, auxquelles de plus en plus d'entreprises françaises adhèrent. À condition de décloisonner les directions finance, risque et RSE. Explications.
Dans un guide adressé aux dirigeants d’entreprise, le cabinet de conseil McKinsey & Company mentionne le découplage prochain entre énergies fossiles, amenées à décroître et le PIB, amené à croître. Pour Jean-Marc Jancovici, associé fondateur de Carbone 4 et président de The Shift Project, ce scénario est typiquement associé à la pensée américaine. Une vision qu’il conteste. Entretien.
Le Ministère de la transition écologique et solidaire et l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) ont officiellement lancé le label bas-carbone. Un cadre de certification carbone national qui servira de boussole dans le pilotage de la Stratégie Nationale Bas Carbone dans les territoires. Avec un enjeu clé : réussir à prioriser la réduction des émissions et pas uniquement des actions de compensation. Un pari loin d'être gagné.
Obligatoire pour certains, volontaire pour d’autres, le reporting RSE est un axe de travail majeur pour les directions de développement durable. Pour l’élaborer, les entreprises font souvent appel à des cabinets de conseil et agences de communication. Pour quelles raisons ? Est-ce le signe d’un manque d’appropriation en interne ? Enquête.
C'est ce qui ressort d'une étude publiée conjointement le 17 avril par EcoVadis et le Médiateur des entreprises. Gage de sérieux dans la démarche, plus de 20 000 entreprises, dont 3 000 françaises, ont été évaluées entre 2016 et 2018. Mais la classification choisie interroge quant à la méthodologie utilisée.
Le groupe ouvre le bal des entreprises qui se saisissent de la possibilité offerte par la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), qui vient d'être définitivement adoptée, de se doter d’une raison d’être. Un document qui a fait l’objet d’une concertation en interne et des parties prenantes et qui a duré plusieurs mois. Le point avec ses rédacteurs.
Au moment où le plan Finance Durable de la Commission Européenne est en pleine discussion, une coalition de banquiers centraux et de superviseurs qualifie les risques ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance) comme "irréversibles". Une coalition qui formule 6 recommandations autour des critères extra-financiers pour les régulateurs et le secteur privé, et affirme qu'il s'agit d'éléments-clés de la stabilité financière. Banquiers et régulateurs déplorent conjointement que la future "taxonomie" européenne ne soit "que" verte. Analyse.
Le texte qui harmonisera les pratiques européennes renforce leur protection et les sanctions à l’encontre de ceux qui tenteraient de les empêcher de dénoncer des faits illicites.
Dans le droit fil de la loi Sapin II, l'Afnor publie un guide basé sur la norme ISO 37001 pour structurer et mettre en place une démarche volontaire anti-corruption au sein des organisations, publiques comme privés.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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