Le décret précisant les modalités de mise en œuvre de l’obligation d’action en matière de réduction des consommations d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire s’appliquera le 1er octobre prochain. Un texte d’autant plus attendu que la consommation d’énergie des bâtiments représente à ce jour 40 % du total national. Entre 2009 et 2016, elle n’a baissé que… de 1 % ! Le point sur les dispositions contenues dans ce texte.
Mis en place le 23 août dernier par le Premier ministre Édouard Philippe, son pilotage a été confié à France Stratégie. Sa première réunion est annoncée pour le 12 septembre.
Depuis le 1er juillet, les entreprises de transport de plus de 50 salariés ont l’obligation de recourir à minima aux valeurs de "niveau 2" pour calculer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et en informer leurs clients. Plus fidèles et précises, les méthodes de calcul de niveau 2 (et plus) se basent quant à elles sur des valeurs réelles directement produites par l’entreprise de transport pour le compte de son client, le chargeur. Philippe Mangeard, président fondateur de l’agence de labellisation et de notation TK’Blue Agency, salue ce changement de réglementation, qui va permettre de mieux distinguer les bons et les moins bons transporteurs… sous réserve de contrôles de l’application de cette nouvelle obligation sur le terrain.
C’est un bien étrange papier qu’a récemment publié un cabinet d’avocat international. Dans ce mémorandum, les auteurs affirment que les disclosures ESG des entreprises sont susceptibles de leur faire courir un risque puisqu'elles peuvent être utilisées contre elles dans des procédures initiées par des tiers. Ils recommandent même de s’assurer contre ces risques. Une prise de position très "business as usual" qui va à l’encontre des nouvelles obligations légales de reporting au niveau européen. Mais aussi des attentes des investisseurs.
QVT. Ces trois lettres fleurissent dans les accords signés par les partenaires sociaux dans les entreprises. Mais au vu de ce qu’elles mettent derrière ce terme, se pose la question de savoir si la qualité de vie au travail s’est, ou non, saisie de la qualité DU travail.
L'agence américaine de notation financière, qui a racheté le français Vigeo-Eiris en avril 2019, s'offre le californien Four Twenty Seven, spécialisé sur l'évaluation de l'exposition des entreprises au risques climatiques. Et une façon pour Moody's d'intégrer le climat dans les risques systémiques.
Lutte contre le gaspillage et l’obsolescence programmée, ferme invitation aux industriels à éco-concevoir leurs produits et informer les consommateurs, le texte présenté par Brune Poirson mercredi 10 juillet met largement les entreprises à contribution.
Dans un petit guide, l’Afep réunit quelques recommandations simples pour que les instances dirigeantes fassent plus de place aux femmes. Un outil de partage entre pairs.
Philippe Zaouati a quitté il y a un mois la présidence de Finance for Tomorrow. Celui qui reste le patron de Mirova porte un regard sans concession sur l'état réel de la finance verte. S'il salue les efforts de mobilisation qui ont été menés depuis 2015, il les estime totalement insuffisants à l'aune des urgences climatiques et sur la biodiversité. Il appelle aussi les acteurs de la place de Paris à se regrouper pour parler d'une même voix et de faire réellement de la France la place forte de la finance durable en Europe. Entretien exclusif.
La loi sur l'économie circulaire sera présentée le 10 juillet en conseil des ministres. La nouvelle mouture de ce texte rassure les acteurs du secteur, notamment en matière de réparabilité des produits. Mais ils restent dubitatifs quant à sa portée et son applicabilité réelle. Décryptage.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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