Des plans de vigilance encore prudents pour éviter la critique, et difficiles à lire car découplés des risques et fragmentés au sein des déclarations de performance extra-financières (DPEF) : c'est le constat du cabinet de conseil EY qui revient dans une étude sur le cru du reporting 2018. Les droits de l'Homme y sont par ailleurs trop peu évoqués.
Le Nouveau Règlement Européen "Prospectus 3" étend au niveau européen le document de référence à la française (DDR). Quels impacts de ce format appelé Universal Registration Document ou URD sur le reporting extra-financier des entreprises ? Explications dans une étude du cabinet KPMG qui fait pour l'occasion un retour sur les DPEF 2018.
Six ONG - Les Amis de la terre France, Survie, et 4 associations ougandaises - assignent en référé la société Total pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance. Selon elles, son projet de puits pétroliers et d’oléoduc en Ouganda ne fait pas l’objet des indications de risques et mesures d’atténuation de l’impact nécessaire dans son plan de vigilance. Rendez-vous lui est donné donc au tribunal d’instance de Nanterre le 8 janvier prochain. Thomas Bart, porte-parole de Survie et coordonnateur de l’enquête sur place, présente un état des lieux et l’objectif de l’assignation.
Le cabinet de Saint-Front publie ce jeudi 24 octobre son benchmark 2019 des outils de reporting RSE. Une étude comparative de 9 logiciels disponibles sur le marché pour en identifier les points forts, et qui inclut la notation de chaque logiciel sur la base d’un test en interne. Un outil d’aide à la décision pour trouver le logiciel qui correspond le plus aux besoins spécifiques d’une organisation. Les principales conclusions seront présentées ce 24 octobre à 14 h lors d’un webinar.
Après une période de consultation publique de quelques mois, la version finale des propositions du Groupe d’Experts Techniques (TEG) de l’Union Européenne sur les standards minimaux des benchmarks climatiques européens a été validée. Nous avions décrypté la première version du texte lors de sa parution en juin 2018 (lire notre enquête sur le sujet). La version actualisée introduit de nouvelles exclusions pour le standard le plus exigeant, le EU PAB (Paris-Aligned Benchmark). Explications.
Après l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) en septembre 2019, c'est au tour de l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) de dévoiler la composition de sa commission climat et finance durable. Elle a été rendue publique le 15 octobre. Les deux organismes régulateurs vont désormais pouvoir travailler de concert afin d'évaluer les engagements climats des acteurs financiers de la place de Paris. Elles devraient publier un rapport commun au 2ème semestre 2020.
Dans une étude publiée ce 17 octobre 2019 sur la rémunération des dirigeants des entreprises françaises, Deloitte indique que 80% des entreprises du SBF 120 prennent en compte au moins un critère RSE dans la rémunération variable annuelle de leur mandataire. Et près de 30% de celles du CAC 40 intègrent des considérations de responsabilité sociale ou environnementale dans les plans d’intéressement long-terme des dirigeants.
Il s’agit du premier label public de finance verte en France. 34 fonds ont déjà obtenu le label Greenfin, anciennement TEEC. 3 organismes peuvent aujourd’hui le délivrer: EY, Novethic et l’AFNOR… mais ils ne sont pas soumis aux mêmes critères de sélection et de contrôle. Au cœur de ce véritable casse-tête, le plan de contrôle du label et l’accréditation Cofrac, exigée pour certains mais pas pour d’autres. Deux poids, deux mesures? Enquête exclusive.
Depuis plus de dix ans, l’indice annuel Gaïa Index agrège 70 PME et ETI. Ces entreprises apportent des garanties importantes sur leur gestion des risques ESG (environnementaux, sociétaux et de gouvernance). Dévoilée ce lundi 14 octobre, la campagne 2019 met en lumière, outre de nouveaux indicateurs, un taux de dialogue avec les entreprises particulièrement élevé entre les sociétés et l'agence Gaïa Ratings - Ethifinance qui publie cet indice.
Lancé il y a 13 mois, le Manifeste Etudiant pour un réveil écologique a déjà recueilli plus de 31 000 signatures. Des étudiants de grandes écoles prestigieuses y affirment qu'ils refuseront de travailler pour des entreprises qui ne prendraient pas en compte les enjeux de la transition écologique. Théo Miloche, futur diplômé d'HEC et de Sciences-Po Paris mais aussi porte-parole du mouvement, affirme que le message commence à infuser auprès des PDG. Il annonce par ailleurs le lancement d'un outil de notation "d'ici la fin de l'automne" destiné à mesurer la réalité de la prise en compte des urgences écologiques par les entreprises (en accès libre).
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