Plus de deux ans après la publication du plan d’action pour la finance durable de la Commission européenne, où en est la proposition d’écolabel européen qui permettrait aux épargnants en quête d'ISR d’identifier les produits financiers les plus respectueux de l’environnement et d’éviter le greenwashing ? Le 3ème rapport technique vient d’être publié mais son contenu peut encore évoluer avant l’adoption du texte, prévue d’ici fin 2021. Le point sur les critères actuels et les étapes à venir.
Avocat spécialiste de l’environnement, Arnaud Gossement vient de se voir confier une mission par la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, afin de réfléchir à la manière dont le droit pourrait devenir un levier de transparence et de suivi anti-greenwashing pour inciter les entreprises qui prennent des engagements RSE volontaires de réellement les traduire en actions. Interview.
Une étude réalisée à la demande du ministère allemand de l’environnement souligne le défi que représente la taxonomie verte européenne pour les entreprises et les investisseurs : l’étroitesse des objectifs environnementaux et des activités actuellement traités comme le manque de clarté, de données ou des délais trop courts sont mis en avant pour questionner l’impact de cette démarche pour réorienter l’économie vers plus de durabilité.
Risques environnementaux et sociaux ignorés, mesures d’atténuation et de prévention vagues et interchangeables d’une entreprise à l’autre, audits et certifications présentés à tort comme des mesures de vigilance... La marge de progression des plans de vigilance des grandes entreprises françaises impliquées dans la transition énergétique sur la question stratégique de leur approvisionnement en minerais est grande, d’après une nouvelle étude de l’association Sherpa.
Le premier colloque annuel du projet Finance ClimAct s’est tenu le 26 octobre 2020, en digital depuis le Palais Brongniart à Paris. S’appuyant sur les travaux engagés par le consortium réunissant l'ADEME, le MTE, F4T, l'AMF, l'ACPR, 2Dii, Greenflex, et I4CE, l’évènement fait le tour des avancées du cadre réglementaire, des évolutions des attentes et des pratiques des acteurs et de la manière d'apporter une réponse axu défis climatiques au travers d'outils et méthodologies dont PACTA et ACT, ainsi que le lancement du Climate Transparency Hub. Retour sur les temps forts de la journée animée par RSEDATANEWS - en vidéo et en accès libre.
Quelles sont les tendances du reporting extra-financier 2019 des plus grandes entreprises françaises ? Comme chaque année, Mazars et KPMG publient leur bilan, tandis que Tennaxia a questionné les entreprises sur leurs pratiques et leurs perceptions de l'exercice. Conclusions : le reporting gagne en maturité, mais des progrès doivent encore être réalisés dans la communication de la performance, y compris pour avoir une vision harmonisée et comparable d'un groupe à l'autre.
Sous l'égide de l’ADEME en collaboration avec le CGDD, 2DII, I4CE, Finance for Tomorrow, l’AMF et l’ACPR, la Plateforme de la Transparence climatique (Climate Transparency Hub) ouvrira début 2021 un outil de suivi et d’identification des bonnes des pratiques de reporting climat des investisseurs français. Et, avec pour objectif d'accroître la qualité et l’harmonisation des pratiques de reporting climat des institutions financières, ouvre dès à présent et jusqu'au 31/12/2020 un appel à contribution aux institutions financières (en accès libre).
Dans une consultation ouverte jusqu'à fin février 2021, les 3 superviseurs européens soulèvent la difficulté de déterminer comment les entreprises non financières devront calculer les trois indicateurs-clé prévus par l'article 8 de la taxonomie européenne. Et comment les investisseurs et institutions financières devront les utiliser pour révéler dans quelle mesure leurs activités financent des activités économiques identifiées comme écologiquement durables.
Pour son 7ème bilan annuel, le Haut Comité de gouvernement d'entreprise observe une amélioration du suivi des recommandations du Code Afep-Medef, tout en pointant des insuffisances sur l'inclusion des critères RSE dans la rémunération variable des dirigeants et sur la place des femmes dans les Comex. Décryptage.
Quelles contreparties environnementales, sociales et de gouvernance demander aux entreprises qui bénéficient des aides de l’Etat dans le cadre du plan de relance ? La question agite à nouveau les débats parlementaires, en plein examen du projet de loi de finances 2021. La semaine dernière, un amendement de la majorité a été voté. Il prévoit 3 contreparties extrafinancières aux crédits de France Relance, mais est fustigé par les ONG, qui déplorent son manque d’ambition et l’absence de nouvelles obligations climatiques pour les grandes entreprises. Explications.
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