La société de conseil B&L évolution publie une étude qui détaille des solutions à mettre en place, et leur impact, si la France veut adopter une trajectoire compatible avec une limitation à 1,5 degrés celsius de réchauffement climatique par rapport au niveau préindustriel. Objectif : donner une dimension concrète à l’urgence d’agir. Mais sans illusions sur les chances de voir ses préconisations adoptées.
Après un appel à projet régional et des pilotes menés avec succès, l'Ademe et la région Bretagne soutiendront les exploitations agricoles du groupe coopératif pour installer des unités de méthanisation à la ferme. Une logique territoriale construite depuis 5 ans, avec pour objectif de déployer en nombre des micro-unités biogaz rentables et reproductibles dans toute la région.
La filiale d'Aqua rachète avec le fonds Meridiam les activités de méthanisation du dévelopeur Albioma, qui peinait à développer sa filiale Methaneo en France métropolitaine.
Alors que 72 % des entreprises mentionnent les ODD (Objectifs de développement durable) dans leur communication, selon une étude de PwC publiée le 6 décembre, 79 % des sondés estiment que l’ODD 13 portant sur la lutte contre les changements climatiques est prioritaire. Non sans raison : un rapport de l’OCDE publié le même jour montre que la performance économique des entreprises obligées de réduire leurs émissions de carbone a augmenté par rapport à leurs concurrentes.
La coalition d’ONG internationales Unfriend Coal - dont font partie Les Amis de la Terre – a publié le 3 décembre un nouveau classement des 24 plus grands assureurs et réassureurs internationaux. Les avancées sont notables : 19 assureurs ont désormais une politique de désinvestissement et 7 ont mis fin ou ont limité leur soutien au secteur via leurs activités d’assurance. Le leadership est clairement dans le camp des européens, même si leurs politiques sont encore insuffisantes. Alors que s’ouvre cette semaine la COP24 à Katowice, en Pologne, Unfriend Coal appelle les assureurs à se retirer immédiatement du secteur du charbon et des sables bitumineux et à aligner leurs activités d’assurance et d’investissement à l’Accord de Paris.
Si la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) confirme la montée en puissance des énergies renouvelables et prévoit la fermeture des dernières centrales à charbon d’ici 2022 et de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, les annonces faites le 27 novembre ne sont pas, selon plusieurs observateurs, à la mesure des enjeux : outre le fait que la plupart d’entre elles étaient déjà au cœur de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, votée il y a trois ans, d’autres inquiètent de plus les acteurs du secteur sur les choix opérés par le gouvernement qui privilégient d’abord et avant tout EDF.
Deux ans après l’émission de la première obligation verte souveraine de la France, le conseil scientifique et économique en charge de l’évaluation de la performance environnementale des dépenses adossées publie un premier bilan positif. Il fait suite au rapport d’allocation des ressources publié en juin 2018. L’évaluation concerne un tiers des dépenses allouées au titre de l’année 2017, portant sur le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique). Des investissements qui devraient permettre de réduire de 7% les émissions annuelles de CO2 de l'habitat résidentiel sur la période 2015-2050.
L'assureur italien a annoncé début novembre une série de mesures visant à ne plus assurer le charbon. Une politique en lien avec la résolution européenne de ne plus avoir de centrale à charbon d'ici 2030
Le projet de loi d’orientation des mobilités, présenté par la ministre des Transports Elisabeth Borne, au Conseil des ministres, le 26 novembre dernier, porte bien peu de nouveautés pour les entreprises. Il consacre uniquement des mesures déjà connues.
A quelques jours des annonces que devrait faire l’exécutif concernant la future PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie), trois scénarios tiendraient encore la corde, selon les informations de l’AFP. Mais la possibilité de fermer entre zéro et six réacteurs nucléaires d’ici à 2028 – en plus des deux de Fessenheim – retarde, quelle que soit la solution retenue, l’objectif de limiter à 50% le nucléaire dans le mix énergétique de l’Hexagone, le développement des énergies renouvelables ainsi que la mise en place d’un plan d’économies d’énergies passant par la rénovation des bâtiments. Anne Bringault, coordinatrice des ONG au sein du RAC (Réseau action climat) et du CLER (Réseau pour la transition énergétique), dénonce le non-respect des engagements inscrits dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée il y a seulement trois ans par le parlement.
L’analyse simple et rapide des rapports RSE
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