Plus de la moitié des projets lancés par l’association "Territoires zéro chômeur de longue durée" traite une problématique environnementale. C’est le constat dressé lors de l’université d’été du mouvement, qui s’est tenue à Paris ce 1er septembre (en accès libre).
Dans un rapport publié ce jeudi 30 août 2018 et intitulé ‘Action mondiale pour le climat de la part des villes, régions et entreprises’, Data Driven Yale, le New Climate Institute et l'agence néerlandaise d'évaluation environnementale PBL se penchent sur les impacts que devraient générer les engagements pris par les acteurs non étatiques en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Un ordre de grandeur qui se situerait entre 1,5 à 2,2 GtCO2/an en 2030, soit le double des émissions du Canada. Une contribution essentielle à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris, alors que le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement estime que les contributions déterminées au niveau national (NDCs) seront insuffisantes pour une trajectoire 2 degrés.
Le financement de la transition écologique et énergétique n’est pas adapté à la granularité des projets, particulièrement dans le domaine de l’efficacité énergétique. C’est l’analyse de Caroline Le Meaux, Responsable de la gestion déléguée, de l’ISR et des études quantitatives à la Direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts, en charge de la gestion financière de l’Ircantec. Dans un livre intitulé "Réconcilions Economie et Ecologie" publié en 2015 dans le cadre d’une mission de la Fondation Nationale Entreprise et Performance (FNEP) à laquelle elle a participé en tant qu’experte, elle constate un décalage entre le financement des investisseurs et la taille des projets. Une situation qui pourrait conduire à la création d’une bulle financière
Une chute de plus des deux tiers de son coût de production dans la décennie qui vient. C’est ce que prévoit une étude réalisée par la banque américaine Morgan Stanley sur le coût de production de l’hydrogène. Elle y voit l’occasion de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et estime que son utilisation industrielle sera renforcée, y compris comme forme de stockage pour pallier à l'intermittence des EnR et comme carburant propre pour les transports.
La PME ardennoise vient de lever 65 M€ auprès de 4 investisseurs pour se différencier sur le marché de l'énergie thermique issue du charbon de bois responsable, produit avec des ressources locales grâce à son procédé de cogénération.
Grand carénage, retard de l’EPR de Flamanville, perte d’expertise technique, recours massif à la sous-traitance… Le modèle économique d’EDF est à bout de souffle. C’est le constat glaçant formulé par Yves Marignac. Directeur du service d’études et d’information sur l’énergie WISE-Paris, membre des Groupes permanents d’experts de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et de l’association NégaWatt, il affirme que l’électricien multiplie les risques, tant sur son modèle économique que sur les questions de sécurité. Entretien.
Après l'autoconsommation électrique, celle du biogaz ? L'énergéticien français prend une participation minoritaire dans une start-up istaélienne qui propose des digesteurs - méthaniseurs à bas coût pour l'habitat individuel.
En à peine deux ans d’existence, la marque "C’est Qui le Patron ?!" a connu un succès fulgurant. Plus de 60 millions de litres de lait vendus, une gamme désormais constituée de 16 produits allant du beurre à la pizza surgelée, un référencement dans plus de 10 000 points de vente et le début d’une expansion à l’international. Sa promesse : des produits élaborés à partir d’un cahier des charges décidé par les consommateurs et vendus à un prix juste, sans publicité. "C’est Qui le Patron ?!" s’apprête à se transformer en label et viendra certifier des produits de marques agroalimentaires et de distributeurs. Nicolas Chabanne, son co-fondateur, est résolument optimisme et prédit une transformation en profondeur des marques grâce aux consommateurs. Entretien.
L'opérateur de data-centers écologiques distribués qui récupèrent la chaleur des serveurs informatiques pour le chauffage lève un deuxième tour de financement pour accélérer le déploiement de ses "chaudières numériques".
Un rapport de l’IATP (Institute for Agricultural and Trade Policy) et de l’ONG GRAIN publié ce mercredi 18 juillet 2018 analyse les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la viande et des produits laitiers au niveau international. D’ici 2050, elles pourraient représenter 80% du budget annuel d’émissions compatibles avec un scénario de réchauffement de 1.5°C. Le rapport dénonce une communication opaque de la part des grandes entreprises du secteur et l’absence de stratégies robustes de réduction.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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