Quelques mois après un incendie dans ses installations et une controverse sur les conditions de travail, le recycleur DEEE d'appareils électroniques lève tout de même 2 M€ en ouvrant son capital à Bpifrance pour "se doter de nouveaux équipements de retraitement et de valorisation".
Il s’agit d’une première. Près de 2 ans après avoir fait part de sa volonté d’émettre une obligation bleue, la République des Seychelles a annoncé fin octobre 2018 l’émission du premier blue bond souverain au monde. D’un montant de 15 millions d’euros et d’une maturité de 10 ans, l’obligation servira à financer des projets de protection des ressources marines et pêche durable, suivant le même principe que les green bonds. Une volonté de préservation liée à l’importance stratégique de la biodiversité marine et du secteur de la pêche pour le pays : il emploie 17% de la population et contribue au PIB à hauteur de 30%.
L’industrie cimentière, deuxième secteur industriel le plus polluant en Europe, qui émet à elle seule autant de CO2 que la Belgique, est bien partie pour relever le défi de la neutralité carbone en 2050, selon un rapport publié ce jour par l’association européenne des producteurs de ciment. A condition toutefois de recourir à des technologies coûteuses telles le captage et le stockage du carbone, estiment les deux écoles polytechniques – et respectées – de Zurich et de Lausanne.
C'est un rapport alarmant que l'OCDE a publié la semaine dernière. Selon l'Organisation de Coopération et de Développement Économique, l'extraction des ressources va se poursuivre à un rythme éffréné au cours des 40 prochaines années. Une surexploitation qui aura de graves répecussions sur le climat, l'environnement et la santé humaine.
Le gaz renouvelable représente aujourd’hui une infime proportion des besoins hexagonaux. Mais producteurs, distributeurs et entreprises déjà utilisatrices s’accordent à dire qu’il s‘agit d’une énergie d’avenir. Seul risque à l’horizon : une fiscalité qui pourrait devenir défavorable si l’État envisageait de compenser des pertes de revenus générées par le recul des énergies fossiles en le taxant demain plus qu’aujourd’hui.
À la suite des évolutions prévues par la loi El Khomri, qui prévoit l’individualisation du suivi médical des salariés, la start-up propose aux services de santé des entreprises une solution digitale personalisée se voulant plus efficace que la médecine du travail classique. L'entreprise se rémunère sur les économies réalisées. Elle vient de lever un deuxième tour de 20 M€ auprès de business angels et de l'assureur AXA.
Dans le sillage de Google, de Microsoft ou d’Amazon, de plus en plus de grands groupes internationaux s’engagent à augmenter la part des énergies renouvelables dans leur mix énergétique, via la signature de CPPA (Corporate Power Purchase Agreement) conclus sur des durées de 15 à 20 ans, en moyenne. Cette tendance, partie des États-Unis, a commencé à gagner l’Europe (Royaume-Uni, pays nordiques, Pays-Bas en tête) et intéresse aujourd’hui des entreprises hexagonales. Reste que la mise en œuvre de cette volonté se heurte à de nombreux obstacles tant économiques que réglementaires. Sans parler de la nécessité de régler la question des garanties apportées aux différents acteurs de la filière.
Initialement lancée en 2011 par l'institut Négawatt et Enertech sur le marché parfois trouble de la rénovation énergétique de l'habitat individuel, la jeune pousse "solidaire" lève 1,2 M€ auprès d'un assureur et d'un industriel pour développer son approche auprès des territoires.
En plus de la fabrication de véhicules et matériels roulants, les industriels s'intéressent de plus en plus au logiciel. Troisième transaction du secteur en un an, le géant allemand de l'ingéniérie investit au capital d'une jeune pousse française spécialisée dans l'optimisation des réseaux de transports en commun.
Le secteur de la mobilité électrique est en plein développement et pourrait représenter 30% du parc automobile international en 2040. Une croissance boostée par les encouragements des pouvoirs publics, qui implique de sérieux enjeux au niveau de l’approvisionnement en matières premières nécessaires à la fabrication des batteries. Parmi eux, bien sûr, les aspects sociaux, environnementaux et géopolitiques liés à l’extraction des matériaux. Mais également la question cruciale de leur disponibilité. Les dernières études et scénarios estiment que la situation sera critique sur le cobalt, et ce dès le début des années 2020. De quoi s’interroger fortement sur le futur du véhicule électrique.
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