RE2020, décret tertiaire, filière REP… Sur fond d’évolutions réglementaires fortes, mais aussi de crise économique, les acteurs du bâtiment et de l’immobilier abordent 2021 comme un véritable tournant vers des pratiques environnementales et climatiques plus vertueuses. Non sans quelques désaccords.
Avec ou sans filtre ? Révélé ce vendredi 8 janvier 2020 en vue d'une présentation en conseil des ministres le 10 février, le projet de loi reprenant les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat s'appuie largement sur les objectifs européens en matière de climat et d'environnement et sur des stratégies nationales déjà en place. Ce projet en 62 articles, organisé en 5 thématiques, se positionne aussi sur la justice environnementale mais comporte nombre d'échéances lointaines qui en affaiblissent l'impact. Analyse (en accès libre).
Le syndicat national des entreprises agroalimentaires de la bio (Synabio) publie une série d’indicateurs de progrès sur la biodiversité pour pousser les entreprises du secteur à aller plus loin que le règlement bio européen et mieux la protéger. Un cadre de référence avec des objectifs chiffrés pour 2023 et 2030 qui sera testé dans les prochains mois.
Frappés de plein fouet par la crise sanitaire, les secteurs de la mobilité, de l’énergie et des déchets se préparent à tourner une nouvelle page caractérisée par des avancées technologiques, des aides à la relance et un certain volontarisme politique, à l’échelle européenne et française, pour soutenir les démarches durables.
Le secteur automobile, fragilisé par la crise sanitaire, amorce un rebond sous la pression des critiques sur l'impact environnemental de l'automobile, ainsi que sur sa place dans la vie des consommateurs aussi bien que dans l'espace public. La voiture, cocon de protection contre le monde extérieur, reste cependant irremplacable pour 80% des conducteurs qui, dans un marché du neuf chamboulé, se replient vers les modèles d'occasion plus anciens. Quelles réponses sociétales, technologiques ou d'usage pour réconcilier ces injonctions contradictoires ?
A la peine sur certains secteurs, comme celui du plastique en grande difficulté au moment du premier confinement, les filières du recyclage retrouvent le sourire à la faveur d’un plan de relance de 500 M€. Un coup de pouce plus que bienvenu pour doper l'économie circulaire, ouvrir le marché à de nouvelles matières recyclables, pour produire davantage d'énergie de récupération avec les CSR, organiser la filière REP du bâtiment, et aussi pour rassurer les investisseurs avec des modèles économiques concrets.
La certification environnementale HVE se retrouve au cœur d’une polémique après l’adoption d’un amendement prévoyant la création d’un crédit d’impôt pour les exploitations d'agro-écologie certifiées. Une mesure qui fait partie du dispositif du plan de relance du ministère de l’Agriculture et fait enrager des associations de défense de l’environnement et du bio, pour qui la HVE serait le “label du greenwashing”. Décryptage.
Fiabiliser les chaînes d’approvisionnements mises sous tension durant la crise sanitaire et aujourd’hui fragilisées : c'est souvent la première motivation évoquée pour relocaliser des activités en France ou en Europe, voire de l’autre côté de la Méditerranée. Ignorés ou placés au second plan pour le moment, les sujets liés à l’environnement, aux droits sociaux et plus globalement a la RSE pourraient cependant, à court ou moyen terme, devenir incontournables, avec déjà quelques success-stories.
Études, rapports, feuilles de route… La question de l’impact environnemental et de l'obsolescence liés au numérique mobilise les associations comme les pouvoirs publics et les élus. Si la sensibilisation des acteurs aux usages des outils et des réseaux fait consensus, tout sera question de curseur législatif pour encadrer les pratiques des entreprises du digital.
Dans un rapport publié ce jeudi, 18 ONG ont décortiqué le financement de 12 méga-projets à travers le monde dans les secteurs du pétrole, du gaz et du charbon, et pointent du doigt l'exposition des plus grandes banques, y compris des acteurs français qui s’affichent comme les plus engagés pour une économie décarbonée.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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