Après avoir analysé les stratégies et reporting climatique des 178 entreprises du Dow 30, du FTSE 100 et de l’EURO STOXX 50, l’étude annuelle d’EcoAct dresse un bilan en demi-teinte, entre avancées réelles – dont certaines ont été facilitées par la crise sanitaire et les confinements - et nécessité d’accélérer le mouvement.
Selon un bilan de la Banque de France, l'érosion du stock de capital naturel - valorisé à 1,5 fois le PIB mondial - met déjà en risque 42% de la valeur globale des portefeuilles des institutions financières françaises en raison de la forte dépendance des entreprises investies à un ou plusieurs services écosystémiques.
En dépit des annonces et engagements sur la sortie du charbon, première étape vers l’abandon des énergies fossiles, de nouveaux projets de mines, de centrales et d’infrastructures sont à un état plus ou moins avancé. Cette situation, qui souligne la difficulté structurelle de tourner la page pour de multiples raisons, est de plus aggravée par l’impact de la conjoncture sur fond de relance économique et d’explosion du coût de l’énergie.
À quelques semaines de l’entrée en vigueur de la RE2020 - la Réglementation Environnementale applicable aux constructions neuves, les acteurs du secteur étaient réunis à l’évènement Décarbonez ! - Bâtir pour le Climat ce 19 octobre. Choix énergétiques, ACV dynamique... le secteur de la construction se mobilise pour s'adapter.
À l’occasion du colloque annuel organisé par la filière éolienne les 13 et 14 octobre derniers, le président du directoire de RTE a présenté les premiers éléments de son rapport “Futurs énergétiques 2050” et ses conséquences pour la filière qui va devoir fortement accélérer le déploiement de l’éolien terrestre comme en mer.
Dans le secteur de l’immobilier, la préoccupation de l’empreinte carbone du bâtiment a occulté celle de l’adaptation au changement climatique. Mais sous le double effet de la réglementation et de la pression des investisseurs, la situation évolue.
En amont de la COP26, l’Agence Internationale de l’Énergie présentait ce mardi 13 octobre sa bible annuelle, le World Energy Outlook 2021. L’AIE y appelle à tripler les investissements dans les énergies renouvelables d’ici 2030, tout en fermant 40% du parc de centrales à charbon. Et presse les dirigeants qui se réuniront en novembre à Glasgow de créer les conditions d’un scénario de neutralité carbone largement hors de portée au vu des engagements actuels. Analyse en 5 graphiques.
30 Md€ sur 5 ans pour décarboner l'industrie et faire émerger de nouvelles filières en misant sur les technologies de rupture. Avec à l’arrivée, au-delà du mirage technologique, de nombreuses questions en suspens sur la capacité des mesures du plan de relance 2030, annoncé ce jour par le Président de la république, à participer activement à une "vraie" transition écologique.
Pour Emilie Alberola, directrice Europe du Sud d'EcoAct, mettre un prix au carbone est la seule manière d’accélérer la sortie des énergies fossiles - malgré la flambée actuelle des prix de l'énergie. Selon elle, la réforme du marché carbone européen EU-ETS reste nécessaire pour refléter l’ambition européenne de 55 % de réduction d’émissions en 2030.
Hausse des températures, baisse de la pluviométrie, multiplication des phénomènes extrêmes… Les cultures tropicales sont, elles aussi, obligées de s'adapter face au changement climatique. Objectif : limiter l'impact sur la production et par ricochet sur la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté : l'agriculture familiale, en première ligne, concerne plus de la moitié des actifs dans les pays du Sud.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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