Dans le cadre de Fit for 55, la Commission Européenne a présenté en décembre dernier une communication incluant un nouveau dispositif qui vise à valoriser financièrement les bonnes pratiques agricoles et, à terme, à créer un nouveau marché carbone volontaire. Une proposition qui soulève de nombreuses questions.
A l'occasion de premier conseil agricole de l'année, le ministre Julien Denormandie a détaillé le 17 janvier ce que la France veut mettre derrière son idée de "clause miroir" et la manière dont elle va les décliner en actions concrètes pour assurer la qualité environnementale des importations dans l'UE.
Le Forum Économique Mondial (WEF) a publié son traditionnel rapport annuel sur les principaux risques pesant sur l’économie mondiale. Sur les 10 risques les plus sévères anticipés pour la prochaine décennie, 5 sont environnementaux. Et pour la première fois, un chapitre entier est dédié à la transition vers une économie neutre en carbone, vers laquelle le chemin ne sera pas un long fleuve tranquille.
L’interdiction totale du glyphosate va se jouer à Bruxelles, d'ici fin 2022. Un sujet toujours en proie à de profondes luttes d'influence et à des débats scientifiques sur sa toxicité. Si les alternatives existent, d’après Xavier Reboud, chercheur à l’INRAE, s'en passer nécessite cependant un effort global de tous les acteurs, au-delà des agriculteurs.
Alors que des arbitrages politiques sont attendus pour trancher la délicate question de la méthodologie du futur affichage environnemental des produits alimentaires français, un collectif de marques appelle le législateur à aller au-delà de la provenance et des qualités nutritionnelles, en exigeant des industriels la transparence sur les aspects environnementaux et sanitaires.
Alors que le gouvernement français s’apprête à apporter de nouvelles réponses aux entreprises et industriels challengés par la hausse du prix de l’énergie, ceux-ci espèrent encore des évolutions structurelles allant au-delà d’aides court-termistes, malgré la contradiction potentielle avec le "signal prix" censé accélérer leur nécessaire décarbonation.
Entre tensions internationales et capacité ou non des États à avoir les moyens de leurs ambitions, l'année 2022 risque de ne pas être de tout repos. Avec en arrière-plan la question d'un nouveau modèle de société qui soulève l'acceptabilité sociale des transformations imposées au nom de la transition écologique.
Si l'ancien monde semble quasiment enterré, le nouveau monde, avec la mise en œuvre de nouvelles orientations, semble encore éprouver des difficultés à voir le jour. Dans cette perspective, 2021 est sans aucun doute une année charnière entre pacte vert européen, sortie du charbon, électrification tous azimuts... mais aussi "bulle" hydrogène et hausse des prix de l'énergie. Une année qui engrange aussi des effets cliquet sur plusieurs sujets de transparence, malgré d'intenses lobbyings adverses (en accès libre)
La Slovénie présidait ce lundi 20 décembre son dernier conseil Environnement avant le lancement de la présidence française de l’Union Européenne. L’occasion d’un focus sur les suites du paquet de décarbonation Fit for 55 présenté cet été. Après la publication d’un rapport d’avancement, les États membres ont fait état de leurs priorités et des sujets de tension, révélant des polarisations sur plusieurs dossiers clés.
L’Agence Internationale de l’Énergie a présenté le 17 décembre son rapport “Coal 2021” annonçant une hausse de la demande mondiale en charbon de 6%, le double de ce qu’elle anticipait dans son rapport 2020. Une situation d'autant plus inquiétante que les perspectives à l'horizon 2024 ne sont guère meilleures.
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