Au lendemain de la présentation du projet de loi d’accélération sur les énergies renouvelables, le gouvernement a diffusé celui sur le nucléaire. Un texte qui soulève déjà des questions, sur le degré de sûreté qui sera appliqué sur les prochains EPR, comme sur la protection de la biodiversité. Et suscite l’ire d’ONG environnementales.
Après plusieurs semaines de travaux et consultation, le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables a été présenté en Conseil des ministres ce lundi 26 septembre par la ministre Agnès Pannier-Runacher. Celle-ci a promis de lever les verrous au déploiement des renouvelables, tout en parvenant au consensus, politique comme citoyen.
Avec les annonces d'Emmanuel Macron en visite sur le premier parc éolien français et alors que le projet de loi Accélération des énergies renouvelables sera présenté ce lundi en Conseil des ministres, les interrogations demeurent sur le degré d'ambition du gouvernement pour favoriser leur déploiement, et permettre à la France de combler son retard. Analyse.
Si RTE communique largement sur le dispositif EcoWatt de réduction ou décalage des consommations électriques en cas de pic de demande, l'effacement, mieux encadré et rémunéré, mériterait d’être plus connu. En plus d'être économiquement viable, ses vertus environnementales sont non négligeables. Explications.
En augmentation de plus de 80 % entre 2020 et 2021, les revenus générés par les taxes et quotas carbone ont atteint l'année dernière un niveau record. Une hausse spectaculaire qui reste toutefois largement inférieure aux subventions aux énergies.
Mercredi 14 septembre, le Parlement européen, votant sur la Directive sur les énergies renouvelables (REDIII) qui entrera bientôt en négociations en trilogues, s’est positionné en faveur de nouveaux critères définissant l’hydrogène renouvelable, beaucoup moins stricts que ceux de la Commission, et ne s’appliquant pas aux importations. Une position intenable selon nombre d’acteurs.
Alors que vont démarrer les Trilogues pour acter de la date de fin de vente des voitures et camionnettes neuves thermiques, la Commission doit présenter le 30 novembre ses objectifs de réduction des émissions des camions et autobus. Selon les scénarios de l’ONG Transport&Environment, comme pour les voitures, la date butoir ne doit pas dépasser 2035 grâce à un calcul actualisé du TCO.
Peut mieux faire. C'est le verdict d'I4CE concernant la manière dont les grands programmes d'investissements publics - modernisation des infrastructures de transport et d'énergie, grands plans d’aménagement ou encore politiques de cohésion des territoires, et les projets de rénovation ou de construction de bâtiments - prennent en compte l’adaptation au changement climatique, encore bien peu intégrée dans les projets.
Deux directives clés du paquet Fit for 55 portant sur les EnR et l'efficacité énergétique ont été votées, ce mercredi 14 septembre, en plénière au Parlement européen. Reste, si les cibles retenues sont validées en trilogues, à préciser les moyens de ces ambitions…
L’Institut Open Diplomacy, think tank dédié à l’étude des conditions d’une paix durable pour les générations futures, organise à partir du 16 septembre les 3èmes Rencontres du Développement Durable. Il publie à cette occasion des recommandations pour renforcer la notion de planification écologique dans un contexte de crise géopolitique majeure. Entretien avec son fondateur et directeur général, Thomas Friang.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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