Déjà 233 M€ investis dans 500 projets photovoltaïques, éoliens ou biomasse, annonce la société de gestion Eiffel Investment Group qui dépasse largement l'objectif de levée de son véhicule de financement "relais" de projets EnR.
Le spécialiste de la sélection de fonds de BNP Paribas Asset Management accueille une ancienne de Vigeo Eiris et du groupe Caisse des Dépôts au sein de son équipe d'analyse ESG.
Déjà actif dans plusieurs véhicules d'investissement dédiés à l'innovation et à l'impact, le géant français des équipements électriques veut doter ce nouveau fonds de corporate venture de 300 à 500 M€ sur 5 ans. Et annonce sa volonté d'être un acteur de la transition d'un monde carboné vers un monde largement électrifié.
Le géant mondial du penumatique, après plusieurs années d'expérimentations en co-investissement ou en "fonds de fonds", lance Michelin Ventures, son véhicule d'investissement dédié aux matériaux de haute technologie, au digital et à la mobilité.
Lancé officiellement le 8 janvier 2016 par un décret publié au Journal officiel, le label ISR public (Investissement Socialement Responsable) aurait-il déjà du plomb dans l’aile ? Sans aller jusque-là, Hervé Guez, directeur de la recherche ISR de Mirova, estime qu’il n’a pas réussi à devenir l’élément structurant du marché de la finance responsable. Sa faiblesse ? Avoir dérouté les investisseurs et les réseaux de distribution faute d’objectifs précis et d’éléments différentiants.
La BEI (Banque européenne d’investissement) a présenté le 29 octobre dernier le premier référentiel mondial pour le financement responsable de l’économie de la mer. Un texte qui reprend les 14 principes sur le « Financement durable de l’économie bleue », développés par la banque avec le concours de la Commission européenne, du WWF et du World Ressources Institute (WRI). Objectifs : déterminer des règles de bonnes conduites pour guider les futurs investisseurs dans l’un des secteurs qui devrait jouer un rôle moteur dans la croissance mondiale. A condition que le développement des activités liées directement ou indirectement à la mer ne provoque pas une érosion des ressources.
"Sus au charbon", c’est le titre de la 2e édition du rapport de l’observatoire 173 climat-assurance vie, créé il y a 2 ans par le think tank The Shift Project. Il a étudié les politiques d’investissement des assurances vie pour appréhender leur façon de prendre en compte, ou non, le risque climatique. Conclusion : le charbon est de plus en plus exclu par les investisseurs, sans pour autant que des mesures suffisantes ne soient mises en œuvre pour une réelle transition énergétique.
Afin de financer le développement de ses véhicules à faible émission, le loueur de flotte d’entreprise ALD, filiale de la Société Générale, a décidé d’émettre une obligation verte à impact positif alignée sur le Positive Impact Bond Framework des Nations Unies. Un choix qui s’est traduit par la création et la mise en œuvre d’une méthodologie visant à établir un reporting sur la totalité du cycle de vie des voitures, de la construction au recyclage. Objectifs : tester de nouveaux outils de financement et élargir le champ des investisseurs. Satisfaite de ce premier ballon d’essai, ALD est prête à renouveler l’opération sans pour autant chercher à financer l’achat total des 200 000 véhicules à faibles émissions prévu d’ici à 2020 par le même mécanisme.
Les investisseurs en capital ont déjà investi le secteur en pleine transformation de l'éducation (le 4ème objectif de développement durable - ODD - des Nations Unies). Les gestionnaires d'actifs commencent à suivre : CPR Asset Management vient dernièrement de lancer une Sicav "EdTech". Mais ces initiatives ISR "ultra-thématiques", qui tentent de s'aligner sur les Objectifs du Développement Durable, ont encore un faible impact en raison d'encours modestes et d'un reporting peu spécifique.
Le marché des énergies renouvelables est mature et n’a plus besoin d’être soutenu par les acteurs publics. C’est l’analyse de Serge Savasta. Cet associé gérant d’Omnes Capital, qui pilote la branche infrastructures du fonds d'investissement, regrette les freins actuels du marché français des EnR. Mais il se montre aussi optimiste sur le développement de projets futurs, et sur leur financements. Entretien.
L’analyse simple et rapide des rapports RSE
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