L’Observatoire de la RSE (Orse) présentait le 26 juin les résultats de sa dernière étude, menée en collaboration avec le cabinet de conseil Des Enjeux et des Hommes, avec le soutien de BPI France. Parmi les principales conclusions, l’implication croissante de la gouvernance des entreprises sur les sujets RSE et le ruissellement progressif de la sphère du développement durable vers les instances de gouvernance. Moteur de la transformation stratégique de l’entreprise, la RSE insuffle une nouvelle dynamique dans les instances et processus de gouvernance.
La loi sur le secret des affaires, définitivement adoptée la semaine dernière par le parlement, sonne-t-elle le glas du mouvement de transparence en cours au sein des grandes entreprises depuis une quinzaine d'années? Pas nécessairement selon Michel Laviale. Le vice président de la Plateforme RSE et le Président du groupe de travail Performance extra financière du MEDEF estime cette tendance irréversible et ne partage pas les inquiétudes de la société civile. Il estime aussi positive l'évolution du code AFEP-MEDEF sur la gouvernance et juge que la RSE ne sera pas négligée par le MEDEF quel que soit le nom du successeur de Pierre Gattaz. Entretien.
Délégués syndicaux et représentants du personnel acquièrent, au fil de leur mandat, des compétences, à ce jour peu valorisées. Le ministère du Travail vient de créer une certification pour les reconnaître. Première expérimentation en juillet dans les Pays-de-la-Loire.
Les "engagements volontaires", prévus par la feuille de route pour l’économie circulaire (Frec), feront franchir à l’industrie française la barre des 10 % de recyclés dans son approvisionnement en plastique en 2025. Insuffisant, selon la Fnade (fédération nationale des activité de dépollution et de l’environnement), partisane d’une obligation d’incorporation de 25 %.
Face à l’effondrement massif et rapide de la biodiversité, les entreprises restent globalement passives. Comment expliquer cette attitude alors même que leur prospérité dépend, in fine, de la bonne santé des écosystèmes ? Claire Tutenuit, la déléguée générale d’Entreprises pour l’Environnement (EpE) estime que la matérialité du risque n’est pas suffisamment prise en compte par le secteur privé. Avec Act for Nature, une initiative qu’EpE lancera mi-juillet, elle tente de réveiller les consciences. Entretien (en accès libre).
Les acteurs français de la mobilité électrique avaient rendez-vous à Nantes hier et avant-hier pour le salon Electric Road. Si les enjeux technologiques et commerciaux ont bien été abordés, de RSE il ne fut pas question - ou si peu. L'événement, où les femmes étaient particulièrement peu présentes, n'a pratiquement pas abordé les questions environnementales où les chaînes d'approvisionnements n'ont quasiment pas eu droit de cité. Remplacer le moteur à explosion par une batterie ne suffit pas à constituer une politique vertueuse. Éditorial.
Ce lundi 18 et mardi 19 juin se tient à Nantes la 5ème édition du congrès Electric Road, partenariat entre Planète Verte et l’Observatoire de l’Innovation dans l’Energie (OIE). Il réunira les professionnels de la mobilité électrique, alors que le gouvernement et les industriels ont annoncé fin mai leur intention de multiplier par 5 le nombre de véhicules électriques neufs vendus chaque année en France d’ici 2022. Jean-Patrick Teyssaire, Président d’Electric Road et de Planète Verte est un fervent défenseur du véhicule électrique. Son optimisme est néanmoins mesuré quant aux pratiques RSE et à la généralisation de l’économie circulaire dans le secteur.
Ce jeudi 14 juin 2018 se tenait à Paris le séminaire annuel RSE du Synabio, le syndicat des transformateurs de produits bios, qui représente la moitié du marché en France. Au coeur des discussions cette année : la volonté de ‘reprendre de l’avance’, dans un secteur en pleine croissance et de plus en plus compétitif. Alors que le ‘crédit de confiance’ dont bénéficiait la bio commence à se fragiliser, la RSE apparaît comme une variable de différentiation et le Synabio mise sur une nouvelle dynamique pour son label Bioentreprisedurable, qui devient Bio ED.
La Coupe du Monde de football s’ouvre aujourd’hui en Russie. Ce type d’évènements, de taille mondiale, suscite de fortes nuisances environnementales. Les émissions de CO2 et de déchets explosent dans les pays hôtes. Face à l’urgence écologique et la pression des opinions publiques, les organisateurs tentent de limiter ces externalités négatives. Mais cette prise de conscience est encore embryonnaire.
Alors que la saison des assemblées générales (AG) des entreprises du CAC40 arrive à son terme, Loïc Dessaint, directeur du cabinet de conseil aux petits actionnaires Proxinvest, reconnaît que la RSE y occupe une place importante. Mais qu'elle reste encore souvent mal définie. Il souligne une information insuffisante sur la lutte contre le réchauffement climatique et pointe les lacunes en matière de prise en compte des enjeux sociaux au sein des entreprises. Il invite les administrateurs à prendre leurs responsabilités. Quitte, pour les y contraindre, à recourir au name and shame.
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