À l'heure où les consom’acteurs cherchent un sens dans leurs achats, les marques s'adaptent et adoptent une image sociétale. En prenant bien soin de dépolitiser les discours sociaux afin d'éviter toute polémique.
Mobiliser les citoyens via une application pour smartphone, encourager la finance verte, restaurer des terres dégradées via un fond dédié, valoriser économiquement la biodiversité… L’automne du WWF France est chargé. Sous la houlette de Pascal Canfin, l’ONG environnementale multiplie les fronts pour tenter d’accélérer les transitions nécessaires face au crises climatiques et environnementales. Pour y parvenir, le directeur général du WWF France veut s’appuyer sur une double prise de conscience : celle du secteur privé et celle d’une large part de la population française. Entretien exclusif.
La BEI (Banque européenne d’investissement) a présenté le 29 octobre dernier le premier référentiel mondial pour le financement responsable de l’économie de la mer. Un texte qui reprend les 14 principes sur le « Financement durable de l’économie bleue », développés par la banque avec le concours de la Commission européenne, du WWF et du World Ressources Institute (WRI). Objectifs : déterminer des règles de bonnes conduites pour guider les futurs investisseurs dans l’un des secteurs qui devrait jouer un rôle moteur dans la croissance mondiale. A condition que le développement des activités liées directement ou indirectement à la mer ne provoque pas une érosion des ressources.
"Sus au charbon", c’est le titre de la 2e édition du rapport de l’observatoire 173 climat-assurance vie, créé il y a 2 ans par le think tank The Shift Project. Il a étudié les politiques d’investissement des assurances vie pour appréhender leur façon de prendre en compte, ou non, le risque climatique. Conclusion : le charbon est de plus en plus exclu par les investisseurs, sans pour autant que des mesures suffisantes ne soient mises en œuvre pour une réelle transition énergétique.
Le gaz renouvelable représente aujourd’hui une infime proportion des besoins hexagonaux. Mais producteurs, distributeurs et entreprises déjà utilisatrices s’accordent à dire qu’il s‘agit d’une énergie d’avenir. Seul risque à l’horizon : une fiscalité qui pourrait devenir défavorable si l’État envisageait de compenser des pertes de revenus générées par le recul des énergies fossiles en le taxant demain plus qu’aujourd’hui.
La RSE s’impose chaque jour davantage comme un mode de management transversal. Une tendance renforcée par une convergence mondiale sur la définition de la responsabilité économique des entreprises. C’est l’analyse de Sylvain Guyoton, le vice-président senior de la recherche d’Ecovadis. Cette société d’évaluation des politiques RSE des entreprises a connu une forte croissance depuis sa création en 2007. Elle est restée fidèle à son credo initial : noter la politique RSE des entreprises des chaînes d’approvisionnement. Entretien.
La data-visualisation au service des Objectifs du Développement Durable (ODD)? L’Institute for Global Environmental Strategies (IGES) propose la version 2 d'un outil de graphe qui révèle les lignes de force des interdépendances entre les 17 ODD de l'ONU.
En juillet 2017, la plateforme RSE lançait un appel à projets pour mettre en place une expérimentation de labels RSE sectoriels adaptés aux spécificités des petites et moyennes entreprises. D’une durée de 18 mois à compter de mai 2018, l’initiative a sélectionné 12 fédérations sectorielles qui ont souhaité mettre en place leur propre label RSE. Une démarche saluée par les filières, qui pourrait déboucher, à terme, sur une reconnaissance de la part des pouvoirs publics. Mais alors que les labels ne cessent de se multiplier et que les démarches RSE des PME sont encore difficiles à valoriser auprès des donneurs d’ordre, la question du sérieux de ces labels sectoriels se pose. Décryptage.
Mettre en cohérence les dimensions économique, sociale, sociétale, financière, environnementale, éthique et de gouvernance des entreprises. C’est tout l’enjeu de la pensée intégrée, qui se distille de plus en plus au sein des entreprises : en 2018, un quart des entreprises de l’indice boursier SBF120 a publié un rapport intégré. Une part qui augmente à 1 entreprise sur 2 au sein du CAC 40. Au niveau international, près de 1600 rapports intégrés sont désormais publiés annuellement, contre à peine une centaine en 2013.
Viser la neutralité carbone de la France en 2050. C’est l’objectif du Plan Climat de 2017, qui cherche à accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Un concept qui se décline au niveau territorial, sectoriel et organisationnel alors que le secteur privé communique de plus en plus sur ses engagements en matière de neutralité carbone. Sauf que les stratégies sont essentiellement basées sur de la compensation. Des cabinets de conseil, dont Carbone 4, travaillent à la définition d’un standard d’évaluation basé sur une approche scientifique. Ils soulignent l’importance de conditionner la compensation à une véritable réduction des émissions. Explications.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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