Mettre en cohérence les dimensions économique, sociale, sociétale, financière, environnementale, éthique et de gouvernance des entreprises. C’est tout l’enjeu de la pensée intégrée, qui se distille de plus en plus au sein des entreprises : en 2018, un quart des entreprises de l’indice boursier SBF120 a publié un rapport intégré. Une part qui augmente à 1 entreprise sur 2 au sein du CAC 40. Au niveau international, près de 1600 rapports intégrés sont désormais publiés annuellement, contre à peine une centaine en 2013.
Viser la neutralité carbone de la France en 2050. C’est l’objectif du Plan Climat de 2017, qui cherche à accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Un concept qui se décline au niveau territorial, sectoriel et organisationnel alors que le secteur privé communique de plus en plus sur ses engagements en matière de neutralité carbone. Sauf que les stratégies sont essentiellement basées sur de la compensation. Des cabinets de conseil, dont Carbone 4, travaillent à la définition d’un standard d’évaluation basé sur une approche scientifique. Ils soulignent l’importance de conditionner la compensation à une véritable réduction des émissions. Explications.
La surconsommation d’énergie causée par le numérique est … insoutenable. C’est le constat - sans appel - dressé par le think tank The Shift Project. Dans son rapport intitulé "lean ICT - pour une sobriété numérique", il a quantifié énergie consommée et gaz à effets de serre produits par cette industrie en forte croissance. Mais outre ce bilan et, si rien n’est fait, des perspectives inquiétantes à l’horizon 2025, l’étude offre outils et solutions à destination des entreprises pour qu’elles réduisent la part du numérique dans leur bilan carbone.
Le Collège Des Directeurs Du Développement Durable (C3D) et la Confédération des PME (CPME) organisaient une conférence sur le thème de la RSE dans la relation PME-grands groupes. Réalisée en partenariat avec Bpifrance, la rencontre a été riche en retours d’expérience de dirigeants de PME travaillant avec des grands groupes privés ou publics. Avec, en filigrane, deux difficultés majeures pour les PME : faire de leur démarche RSE un avantage concurrentiel et parvenir à valoriser le surcoût qu’elle engendre auprès des donneurs d’ordre.
Ce jeudi 4 octobre 2018, une coalition d’ONG internationales -dont les Amis de la Terre - a publié la liste des 120 plus gros développeurs de centrales à charbon. Des entreprises qui, malgré l’adoption de l’Accord de Paris, prévoient la création de plus 1000 nouvelles centrales à charbon, augmentant la capacité mondiale actuelle de production de plus d’un tiers. Une liste dont le contenu est destiné aux financeurs, pour qu’ils prennent en compte les projets de construction dans leurs critères d’exclusion et mettent fin à leur soutien aux développeurs.
Alors que la loi Pacte est actuellement en discussion au parlement, jamais les entreprises n’ont été autant contraintes à la responsabilité. La question de l’acceptabilité sociale de leurs activités conditionne aujourd’hui leur "licence to operate". C’est la conviction de Sylvain Lambert et d’Émilie Bobin, associés au sein du Département Développement Durable de PwC. Fondée en 1994 et intégrée au département stratégique du cabinet d’audit et de conseil depuis 2011, cette branche accompagne les entreprises dans la prise en compte de la RSE dans leur stratégie globale. L’occasion de mesurer le chemin parcouru depuis les balbutiements de la RSE à l’orée des années 90. Entretien croisé.
De mieux en mieux et quelle que soit leur taille. Les entreprises se sont saisies des enjeux sociaux et environnementaux. En Europe tout particulièrement. C’est l’analyse d’Ecovadis. La plateforme d’évaluation et de mutualisation des pratiques RSE dans le monde publie ce 2 octobre son 2e indice de performance et du risque.
C’est le résultat d’une étude récente publiée en juillet dernier par la Harvard Business School. Un travail universitaire qui démontre une … réduction des interactions entre collègues dans des espace de travail ouverts et une augmentation des échanges électroniques. Une situation dont pâtissent le bien être des salariés mais aussi la productivité.
Quelques mois avant la publication par les entreprises de leurs premières Déclaration de performance extra-financières, conformément au nouveau cadre réglementaire européen adopté en 2015, le 8e baromètre sur les pratiques et tendances en matière de reporting extra-financier en France, réalisé par le cabinet d’audit et de conseil Mazars, souligne que les sociétés françaises ont encore des progrès à effectuer.
L'étude du cabinet B&L Evolution sur l'appropriation des Objectifs de Développement Durable (ODD ou SDG) dans les pratiques et le reporting extra-financier des entreprises montre des progrès, mais illustre aussi l'ambivalence des politiques RSE qui tenteraient de calquer ces ODD. Une situation qui s'explique, au moins en partie, par l'absence d'un référentiel adapté et partagé. L'Etat est très attendu sur la question.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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