Bruno Lemaire s’est présenté hier en héraut de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Prenant la parole devant un parterre d’invités au ministère de l’économie et des finances, le pensionnaire de Bercy a défendu avec conviction un modèle européen de capitalisme. Il estime que la RSE est autant un facteur de cohésion sociale qu’un moyen pour l’Union européenne de se distinguer sur la scène internationale.
Management de la qualité et de l’environnement sont liés, notamment au travers de normes ISO voisines et complémentaires. Mais si la théorie et le cadre réglementaire tissent des liens (ténus) entre ces deux enjeux, en pratique, même dans les entreprises les plus volontaires, cette double prise en considération peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. Enquête.
The Shift Project vient de publier une étude sur l’utilisation des scénarios énergie-climat par les entreprises, réalisée à l’initiative de membres de l’AFEP (Association Française des Entreprises Privées). Un outil pertinent pour toutes les entreprises mais encore peu utilisé. Pour le think tank, les scénarios publics disponibles ne sont pas adaptés aux entreprises, qui devraient développer leurs propres scénarios.
Il y a 3 ans, la foncière Gecina publiait une feuille de route climat particulièrement volontariste. Où en est-elle de sa mise en œuvre ? Si les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 32% par rapport 2008, la foncière a renoncé à faire de la compensation et avance à tâtons sur la neutralité carbone. Conserve-t-elle son leadership dans le secteur de l’immobilier durable ? Enquête exclusive.
Repenser en profondeur la politique agricole commune (PAC), voilà l’invitation de France Stratégie qui a publié un rapport touffu, chiffré et prospectif sur la question le 23 octobre dernier. Objectif : que la PAC soutienne une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé, et qu'elle garantisse un revenu décent aux agriculteurs dont un quart vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.
Le marché du luxe est-il par essence responsable? C'est la vision qu'en défend Marie-Claire Daveu. La directrice du développement durable et des relations institutionnelles internationales de Kering porte une vision ambitieuse de la responsabilité sociale et environnementale de son groupe. Et affirme qu'au vu de la dégradation de la situation sur les fronts du climat et de la biodiversité, une politique ambitieuse en matière de RSE est la condition sine qua non de la pérennité de toute activité économique. Entretien.
Un ouvrage collectif, paru le 6 novembre dernier, invite les entreprises à ne plus faire du handicap un sujet à part mais à l’intégrer dans leur stratégie d’entreprise. Une nécessité renforcée par la réforme de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, qui sera effectivement appliquée à compter du 1er janvier prochain. Un enjeu d’importance à l’heure où le taux de chômage des personnes handicapées reste deux fois plus élevé que la moyenne nationale (en accès libre).
Le 14 novembre 2019, l’AMF (Autorité des marchés financiers) réunissait des acteurs de la finance durable pour une table ronde dédiée au sujet. Des discussions qui ont mis en lumière le paradoxe de la France, entre un clair leadership au niveau européen et un attentisme des régulateurs au niveau national.
La place de Paris tiendra-t-elle son engagement de sortie du charbon pris en juillet dernier ? Les politiques à venir seront-elles suffisamment ambitieuses ? Dans une note publiée jeudi 14 novembre, Les Amis de la Terre, Unfriend Coal et Banktrack s’inquiètent d’un risque de greenwashing et listent les 10 points qu’ils jugent essentiels à une stratégie charbon sérieuse. Y compris de la part des régulateurs AMF et ACPR.
Les récompenses françaises en matière de RSE sont nombreuses. Pas un mois ne se passent sans que des entreprises ou des investisseurs ne soient distingués pour leur politique de préservation du climat, de la biodiversité, de promotion de l’égalité hommes-femmes ou de l’insertion des personnes handicapées. Mais ces prix encouragent-ils vraiment le développement des bonnes pratiques ?
Éléments de réponse avec Nicolas Mottis, professeur à l’école polytechnique et président du jury des Grands Prix de la gouvernance décerné par l’Institut du Capitalisme Responsable.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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