Entre 40 et 70 millions de voitures électriques sont attendues sur le marché international d’ici 2025. Un chiffre colossal, qui permet d’appréhender les enjeux de la réutilisation et du recyclage des batteries des véhicules, dont la durée de vie actuelle est d’environ 10 ans. Alors que le modèle économique du recyclage n’est aujourd’hui pas rentable, des solutions de "deuxième vie" sont à l’étude. Des expérimentations de stockage d’énergie dont les résultats sont pour certains peu fiables car portant sur des batteries neuves et non en fin de vie. Enquête (en accès libre).
Quel bilan tirer de la première année de Nicolas Hulot au poste de ministre de l'environnement? Pour l'avocat Arnaud Gossement, spécialiste du droit de l'environnement et "vétéran" du sommet du Grenelle en 2008, le débat autour de la personne du ministre n'a pas de sens. Il regrette l'absence d'un vice-premier ministre en charge du développement durable et déplore que l'écologie ne soit qu'une "politique parmi d'autres" en dépit des annonces d'Émmanuel Macron (en accès libre).
Les secteurs du sport-loisir, du jouet et du bricolage-jardinage vont rejoindre le club des filières à REP (Responsabilité Élargie des Producteurs), selon la feuille de route de l’économie circulaire publiée le 23 avril par le gouvernement. La filière des emballages, doyenne des REP, s’élargit aux déchets issus d’entreprises et se voit soumise à pénalités en cas de non-atteinte des objectifs de recyclage.
Pour Fabrice Bonnifet, le directeur développement durable du groupe Bougues, l'urgence environnementale oblige les acteurs de l'économie à changer de perspective. Il estime qu'ils disposent de deux ans pour intégrer les recommandations du rapport Notat-Sénard au sein de leur organisation, faute de quoi l'État sera légitime à imposer une transition via la loi comme lors du Grenelle de l'environnement en 2008. Pour celui qui est également président du C3D - le Collège des Directeurs Développement Durable - il est temps que le modèle de l'entreprise contributive se généralise.
La commission Européenne vient d'adopter comme prévu ce jeudi 8 mars un plan d'action tiré des travaux du High Level Expert Group (HLEG) pour une finance plus durable et plus transparente au service d'une économie soutenable et en phase avec ses engagements pour 2030. Elle formalise sa feuille de route sur trois objectifs - une taxonomie verte, des garanties de transparence et de stabilité et un fléchage de la finance verte - autour desquels elle devra maintenant rallier les suffrages politiques. Et les standards prudentiels des superviseurs.
La pré-feuille de route sur l’économie circulaire a été présentée en début d'année. Elle contient 44 mesures. Des préconisations qui ne satisfont pas les intervenants à la conférence organisée sur sujet, le 6 mars, par l’École des Mines de Paris.
Le vaste débat engagé à l’automne débouchera-t-il au printemps sur des demi-mesures ? Alors que la consultation publique sur la feuille de route sur l’économie circulaire s’achève le 25 février, les professionnels du déchet affichent déjà leur déception : taxer davantage la décharge n’aidera ni le développement des produits recyclables, ni l’emploi de matières recyclées dans l’industrie. Deux enjeux clés sur lesquels la feuille de route, annoncée pour fin mars, pourrait faire l’impasse.
L’Ademe (Agence Française de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a publié le bilan 2017 des audits énergétiques des grandes entreprises françaises, obligatoires depuis fin 2015. La majorité des entreprises sont en conformité avec la réglementation. Dans le top 3 des préconisations : l’intervention sur l’éclairage, la gestion de l’énergie et l’intervention sur les véhicules.
Donner une seconde vie à tous les déchets plastiques suppose d’abord de les capter. La filière des emballages ménagers sera potentiellement en mesure de drainer 100 % du gisement en 2022. L’accueil des "nouveaux plastiques" en centres de tri va révolutionner le parc
Depuis le 1er janvier, les plateformes numériques de VTC ne peuvent théoriquement plus faire appel à des chauffeurs de transport collectif à la demande (LOTI). Les syndicats de chauffeurs estiment que ce statut, plus facile à obtenir que celui de VTC, permet une généralisation du travail dissimulé. Ils réclament l’application stricte de la loi Grandguillaume et se projettent déjà sur la fixation d’un prix plancher au kilomètre. Entretien avec Sayah Baaroun, Secrétaire Général du Syndicat des Chauffeurs Privés VTC.
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