Dans un guide adressé aux dirigeants d’entreprise, le cabinet de conseil McKinsey & Company mentionne le découplage prochain entre énergies fossiles, amenées à décroître et le PIB, amené à croître. Pour Jean-Marc Jancovici, associé fondateur de Carbone 4 et président de The Shift Project, ce scénario est typiquement associé à la pensée américaine. Une vision qu’il conteste. Entretien.
La 4e édition de l’étude mondiale Private Equity et investissement responsable de PwC montre que les sociétés françaises de gestion conservent une longueur d’avance dans la prise en compte des enjeux ESG. Même si cette avance tend à se réduire et que la méthodologie utilisée est discutable.
À peine 5% des entreprises auraient recours à un scénario prospectif pour évaluer la résilience de leur business model au changement climatique. Une poignée d’entre elles se basent sur un scénario 2 degrés. C’est ce qu’affirme le think tank I4CE dans une étude récemment publiée.
Émile Meunier, avocat spécialiste en droit de l’environnement, accompagne notamment l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP). Il estime que l’avant-projet de loi sur l’économie circulaire rate sa cible. Il juge le texte creux et redoute une législation par ordonnances.
Un collectif d'universitaires réunis sous l'égide du projet "Drawdown" - le moment à partir duquel les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre déclineront - a modélisé et évalué les 100 solutions les plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Avec en creux le rôle prééminent du secteur financier.
Chaque mercredi, RSEDATANEWS donne la parole à ceux qui font l’actualité de la RSE, du Développement Durable et de l’Investissement Responsable en France. Retour sur les entretiens les plus marquants de l’année 2018 (en accès libre).
De par ses activités, le groupe AXA multiplie son exposition aux risques ESG. D’abord en tant qu’assureur, mais aussi en tant qu’investisseur, y compris pour compte de tiers. Le groupe, qui a totalement revu sa politique RSE il y a une dizaine d’années, est contraint d’actualiser régulièrement le périmètre de ses responsabilités, sur le climat bien sûr, mais également sur la santé ou la sécurité des données. Jad Ariss, le patron des affaires publiques et de la RSE pour le groupe, affiche un certain satisfecit tout en regrettant une diffusion parfois trop lente des bonnes pratiques au sein de l’entreprise.
A quelques jours des annonces que devrait faire l’exécutif concernant la future PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie), trois scénarios tiendraient encore la corde, selon les informations de l’AFP. Mais la possibilité de fermer entre zéro et six réacteurs nucléaires d’ici à 2028 – en plus des deux de Fessenheim – retarde, quelle que soit la solution retenue, l’objectif de limiter à 50% le nucléaire dans le mix énergétique de l’Hexagone, le développement des énergies renouvelables ainsi que la mise en place d’un plan d’économies d’énergies passant par la rénovation des bâtiments. Anne Bringault, coordinatrice des ONG au sein du RAC (Réseau action climat) et du CLER (Réseau pour la transition énergétique), dénonce le non-respect des engagements inscrits dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, adoptée il y a seulement trois ans par le parlement.
Treize collectivités territoriales (municipalités et communautés de communes), toutes tendances politiques confondues, et 4 associations de défense des droits humains et environnementaux, somment Total de se conformer à ses obligations nées de la loi sur le devoir de vigilance. Dans une lettre rendue publique ce 23 octobre, Ils informent qu’ils iront en justice si leurs requêtes sont ignorées.
Montée en puissance de la production de gaz, développement des investissements dans les énergies bas carbone, amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations. Total vient de coucher sur le papier les trois grands axes de la stratégie qui devraient lui permettre de diminuer son empreinte climatique. La poursuite des projets de restauration des écosystèmes pour qu’ils puissent rejouer leur rôle de piège à carbone devrait compléter cette panoplie. Sans parler, mais à un horizon plus lointain, des recherches dans le domaine du captage, du stockage et de la valorisation du CO2 auquel 10 % du budget de R&D sera consacré. Ces axes prioritaires ont été présentés par le groupe devant la communauté financière à New York le 25 septembre. Tout comme le nouvel indicateur créé par Total pour calculer l’intensité carbone de ses activités. Une révolution ? Pas si sûr...
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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