Inédites sur la forme en raison du confinement, les assemblées générales des entreprises du CAC 40 qui se sont tenues à distance ont fait la part belle à la RSE pour répondre aux investisseurs en quête de sens, selon le bilan dressé le 23 juin par Capitalcom. Le cabinet pointe toutefois leur caractère "atypique" cette année avec une participation moindre des actionnaires aux débats, mais davantage d'activisme.
Après neuf mois de travaux, les membres de la Convention citoyenne pour le climat ont remis ce dimanche leurs propositions à Elisabeth Borne. Qu’elles se concrétisent ou non, elles mettent l’entreprise au cœur des transformations et illustrent les attentes très fortes des citoyens vis-à-vis du secteur privé. Tour d'horizon.
La Banque Centrale du Royaume-Uni vient de publier son premier reporting sur les risques et opportunités liés au changement climatique dans son portefeuille d’investissements, en s’alignant sur les recommandations de la TCFD. Elle entend ainsi servir d’exemple, un an après avoir demandé à l’ensemble des institutions financières qu’elle supervise d’améliorer leur reporting climatique.
Le réseau international des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS) vient de publier les conclusions d’une étude menée auprès d’une cinquantaine d’institutions financières pour déterminer s’il existe un lien avéré entre le caractère “vert” d’un actif financier et son profil de risque.
Elle était attendue depuis le premier trimestre 2020. Une première version de la méthodologie prévue pour la conduite des stress-tests climatiques auprès des banques et assureurs français a finalement été publiée la semaine dernière par l’ACPR et la Banque de France. Elle est actuellement en consultation publique. Les scénarios et hypothèses définitifs sont prévus pour fin juin. Les tests devraient être menés dans le courant du 2ème semestre 2020.
Dans une étude parue la semaine dernière, le cabinet Mazars a analysé la prise en compte des risques climatiques par 30 grandes banques privées dans le monde. Des banques qui, à l’aune des recommandations de la TCFD, sont encore loin d’être au niveau, analyse Leila Kamdem-Fotso, associée du cabinet.
Les 16,8 % des suffrages exprimés en faveur de la résolution climatique déposée par une coalition d’actionnaires demandant au groupe pétrolier de préciser les détails de sa politique climatique constituent selon ses initiateurs et les ONG une première étape importante et un encouragement à renforcer leur pression. Même si à court terme le "business as usual" semble prédominer.
Après avoir désinvesti les entreprises de la Global Exit List, l'assureur indique dorénavant appliquer une politique de souscription de couvertures d'assurance excluant les nouvelles centrales thermiques à charbon. Une avancée critiquée par l'ONG Reclaim Finance, qui pointe du doigt l'opacité de l'activité "réassurance" du groupe.
Dans un rapport publié le 18 mai, l’ONG Reclaim Finance accuse la politique de "Quantitative Easing" de la Banque Centrale Européenne de financer les énergies fossiles. Une critique récurrente, selon l’Institution qui s’en défend. La taxonomie européenne tout comme la révision stratégique du rôle de la banque centrale, aujourd’hui en débat, pourraient lever les ambiguïtés, estime la BCE.
En dépit de leurs engagements climatiques et malgré les risques que font courir le pétrole et le gaz de schiste sur l’environnement et la santé, le secteur reste préservé des politiques d’exclusion et bénéficie toujours du soutien de certaines banques, assureurs et entreprises français, selon un rapport sur ces énergies non-conventionnelles publié le 13 mai par Les Amis de la Terre et Reclaim Finance.
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