Attendues pour faire face à la hausse du prix de l'énergie, les propositions de la Commission européenne rappellent à court terme que la responsabilité relève des Etats et soulignent, sur le moyen-long terme, que seul le développement des énergies renouvelables mettra les pays à l'abri de la volatilité des cours. De quoi désamorcer le mécontentement des populations - et celui des entreprises ?
En amont de la COP26, l’Agence Internationale de l’Énergie présentait ce mardi 13 octobre sa bible annuelle, le World Energy Outlook 2021. L’AIE y appelle à tripler les investissements dans les énergies renouvelables d’ici 2030, tout en fermant 40% du parc de centrales à charbon. Et presse les dirigeants qui se réuniront en novembre à Glasgow de créer les conditions d’un scénario de neutralité carbone largement hors de portée au vu des engagements actuels. Analyse en 5 graphiques.
Pour Emilie Alberola, directrice Europe du Sud d'EcoAct, mettre un prix au carbone est la seule manière d’accélérer la sortie des énergies fossiles - malgré la flambée actuelle des prix de l'énergie. Selon elle, la réforme du marché carbone européen EU-ETS reste nécessaire pour refléter l’ambition européenne de 55 % de réduction d’émissions en 2030.
Au moment où les prix de l’énergie flambent, le bras de fer s’intensifie entre la Commission européenne d’une part, et les industriels et les ONG d’autre part. Peu de chance que la boîte à outils que présentera la Commission européenne le 13 octobre pour faire face à l’explosion du prix de l’électricité suffise à calmer les esprits.
Le gouvernement vient de présenter la 2e édition de son "budget vert" qui analyse l'ensemble des dépenses inscrites dans le projet de loi de finances 2022, selon leur impact sur l'environnement. Un exercice qui laisse les ONG sur leur faim.
Le think tank The Shift Project présentait ce 7 octobre son plan de décarbonation du logement, un secteur représentant 10 % des émissions de gaz à effet de serre de la France, passant en revue les dispositifs actuels. Son verdict : peut mieux faire, en résorbant un déficit de compétitivité tout en anticipant davantage les évolutions futures.
Si l'évaluation des objectifs de réduction de l'empreinte climatique des Etats sera un des dossiers les plus scrutés de la prochaine COP 26, la question de la compensation sera, elle aussi, suivie de près par les gouvernements mais aussi par les acteurs économiques, indirectement impactés par le cadre "post-Kyoto" qui pourrait être adopté conformément à l’article 6 de l'Accord de Paris.
Dans l'attente de la 2e édition du "budget vert" de l'Etat, I4CE publie un rapport passant en revue les expériences menées sur ce sujet au niveau international en pointant leurs forces et leurs limites. Des recommandations qui s'adressent à tous les acteurs, des plus globaux aux plus locaux.
Alors que la période de contribution sur les objectifs environnementaux de la taxonomie verte européenne vient de se terminer, experts et entreprises commencent à se mettre en ordre de marche. En sachant que le draft actuel sera sans aucun doute amendé, afin de le rendre plus simple et opérationnel. Analyses.
Le Comité scientifique et d'expertise de l'Observatoire de la finance durable vient de publier ses premières recommandations aux acteurs de la Place de Paris sur le pétrole et le gaz non-conventionnel, nouvelle étape, après le charbon, vers la sortie des énergies fossiles.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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