Lors d'une journée consacrée à la science et l'innovation, la publication du nouveau rapport de Climate Action Tracker, basé sur les derniers engagements des Etats, a jeté un froid. Car malgré les nouveaux engagements, la trajectoire 1,5°C est encore loin d'être crédible.
Peu d'annonces ont filtré sur les dossiers clés de l'adaptation et des pertes et dommages. Une journée en demi-teinte où l'essentiel des discussions se passent en réalité loin des projecteurs…
Face à la facture des dégâts causés par le changement climatique, les assureurs se mettent en ordre de marche pour adapter leurs offres. Un mouvement qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, en particulier sur les risques de transition, et qui pose de nombreuses questions autour de l’évolution du montant des primes, de l’assurabilité de tous les biens et du maintien des systèmes actuels (comme le régime Cat'Nat) largement basés sur la mutualisation des risques.
Après une semaine de discours majoritairement constructifs de chefs d'Etat et de gouvernements, puis d'annonces de la part de coalitions sur différents sujets et le début des négociations qui ont permis, selon le président de la COP26 Alok Sharma, de dégager des premiers consensus aujourd'hui entre les mains des dirigeants, les dossiers en attente de solutions depuis 6 ans sont toujours sur la table. La semaine qui vient s'annonce cruciale.
Les annonces de cette journée consacrée à la finance durable avaient de quoi faire tourner la tête, entre les montants mirobolants annoncés pour accompagner la transition, et les engagements pris par les différentes parties prenantes pour s’assurer que les flux seront véritablement dirigés vers la transition - en particulier celle des pays en développement. Mais face au gigantisme des chiffres avancés, certains observateurs se montrent sceptiques. En parallèle, la fondation IFRS a officiellement lancé l'ISSB - exemples à l'appui - pour pousser son standard mondial de reporting extrafinancier.
Cette deuxième - et dernière journée - des sommets des leaders a été dominée par l’annonce sur le "Pacte mondial pour le méthane" et par l’annonce d’une coalition de "pays riches" pour aider l’Afrique du Sud à sortir au plus vite du charbon. De quoi redonner de l’espoir aux acteurs présents à Glasgow en se félicitant de la dynamique à l’œuvre ?
Ursula von der Leyen et Joe Biden ont annoncé ce jeudi l’engagement de plus de 100 pays pour réduire de 30% les émissions mondiales de méthane. Un pas “historique” pour ce methane pledge, selon l’AIE même si certains chercheurs assurent qu’il faudrait viser 50% de réduction pour maintenir le réchauffement climatique à 1.5°C.
Près de 120 chefs d'Etat et de gouvernement se sont déplacés à Glasgow ce lundi 1er novembre pour participer au "Sommet des leaders" qui se tient jusqu'à demain. Une succession de discours attendus, mais avec quelques annonces nouvelles après la réunion du G20 à Rome de ce week-end, qui s'est conclue sur un résultat en demi-teinte...
Plus de 100 dirigeants mondiaux représentant plus de 85 % des forêts de la planète et les PDG de plus de 30 institutions financières s'engagent à mettre fin à la déforestation et à inverser la tendance d'ici 2030.
Alors que Joe Biden participait au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement dans le cadre de la COP26, les Etats-Unis ont publié leurs engagements pour enrayer le changement climatique. Un plan d'action à l'horizon 2030-2035, inclus dans le plan "Build Back Better" - lui-même complété par la publication de sa Stratégie de long terme qui reste encore vague à ce stade.
L’analyse simple et rapide du narratif des rapports extrafinanciers
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