La task force de l’EFRAG, missionné sur l’élaboration d’un standard de reporting extra-financier, organisait ce 21 janvier une table ronde, invitant les parties prenantes françaises à s’exprimer sur les travaux menés ces derniers mois. Si ce travail est très attendu par les acteurs économiques qui pointent du doigt le nécessaire renforcement de la standardisation du reporting extra-financier en Europe, de nombreux sujets doivent encore être tranchés par la task force, qui remettra son rapport final à la Commission européenne dans les prochaines semaines. Explications.
Plusieurs consultations de la Commission Européenne viennent d’être ouvertes ou sont en cours. Climat, carbone, économie circulaire, énergies, justice environnementale : le point sur les sujets en construction qui concernent le développement durable.
Alors que le texte du premier acte délégué de la taxonomie européenne des activités vertes est en consultation publique jusqu’au 18 décembre, 130 organisations de la société civile s’inquiètent de ses écarts avec les recommandations scientifiques du groupe d’experts techniques. Dans une déclaration commune elles tirent la sonnette d’alarme et listent 10 points que la Commission européenne devrait modifier pour ne pas nuire à la crédibilité de cette future taxonomie verte. Décryptage.
Plus de deux ans après la publication du plan d’action pour la finance durable de la Commission européenne, où en est la proposition d’écolabel européen qui permettrait aux épargnants en quête d'ISR d’identifier les produits financiers les plus respectueux de l’environnement et d’éviter le greenwashing ? Le 3ème rapport technique vient d’être publié mais son contenu peut encore évoluer avant l’adoption du texte, prévue d’ici fin 2021. Le point sur les critères actuels et les étapes à venir.
Dans une consultation ouverte jusqu'à fin février 2021, les 3 superviseurs européens soulèvent la difficulté de déterminer comment les entreprises non financières devront calculer les trois indicateurs-clé prévus par l'article 8 de la taxonomie européenne. Et comment les investisseurs et institutions financières devront les utiliser pour révéler dans quelle mesure leurs activités financent des activités économiques identifiées comme écologiquement durables.
Le transfert du charbon au gaz dans le secteur de l’électricité ne suffira pas à lui seul pour que l’Union européenne atteigne la neutralité carbone en 2050. Selon une étude de BNP Paribas AM, l’hydrogène, appelé à jouer un rôle essentiel dans la décarbonation de nombreux secteurs, ne pourra réellement remplir cette mission "net zéro" qu’à la condition de doubler dès aujourd’hui le prix des quotas carbone sur le marché EU-ETS.
Elle était attendue depuis plusieurs mois. La liste des 50 membres de la toute nouvelle Plateforme sur la finance durable vient d’être publiée par la Commission Européenne. Elle succède ainsi au TEG (groupe d’experts techniques) et aura un rôle de conseil auprès de la Commission, notamment sur la définition des critères techniques des activités qui pourront être considérées -ou non- comme “vertes” dans la taxonomie européenne.
Alors que la nouvelle stratégie finance durable de la Commission européenne devrait être présentée dans le courant des prochains mois, le think tank britannique InfluenceMap publie un nouveau rapport sur le lobbying de soutien -ou d’opposition- à une législation européenne ambitieuse de la part des grandes institutions financières européennes et internationales au cours des 3 dernières années. Le britannique Aviva, ainsi que les français BNP Paribas et BPCE (via ses filiales Natixis et Mirova) font partie des plus engagés.
Dans un texte commun, 26 multinationales et associations professionnelles demandent la mise en place d’une obligation de “diligence raisonnable” ou devoir de vigilance pour mieux prévenir les atteintes aux droits de l’homme et à l’environnement le long des chaînes de valeur. Alors que la Commission Européenne travaille depuis le mois d’avril dernier sur une proposition législative qui pourrait s’appliquer dès 2021.
Les 2 secteurs a priori exclus de la liste des activités “vertes” au niveau européen font tout pour l’intégrer. D’après un rapport de l’ONG Reclaim Finance, plus de 800 lobbyistes ont été mobilisés depuis 2018 et près de 80 millions d’euros dépensés par an pour défendre les intérêts de ces industries auprès de la Commission européenne.
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