Au lendemain du vote de la loi sur l’accélération du déploiement des renouvelables à l’Assemblée nationale ce 10 janvier 2023, les professionnels de l’agrivoltaïsme se réjouissent de l'intégration dans ce texte d'une définition sérieuse, et proche de celle donnée par l’Ademe, pour cette pratique durable. Même si quelques points clés sont encore à surveiller.
Alors que s’ouvrent ce lundi 5 décembre les discussions sur l’accélération des énergies renouvelables, qu’en est-il du potentiel de l’agrivoltaïsme, décrié par nombre d’agriculteurs ? Les pionniers de cette technologie, alarmés par le développement de projets non respectueux de l’agriculture, prônent une définition et un cadre règlementaire stricts. Encore loin d’être acquis…
Même si le secteur agricole a des impacts fort sur le climat et la biodiversité, il reste - parce qu'encore épargné - un sujet sensible dans les COP. Mais les choses commencent à changer, en particulier sur l'usage des pesticides et sur les systèmes agricoles durables.
Le Syndicat national des entreprises agroalimentaires de la bio (Synabio) publie pour la deuxième année consécutive les résultats de l’Observatoire de son label RSE Bioentreprisedurable. Avec des résultats très encourageants qui ouvrent la porte à une déclinaison du label à d’autres secteurs de la bio. Décryptage.
La Convention des Nations Unies sur la désertification publie ce jour un rapport en amont de la prochaine COP dédiée au sujet, qui aura lieu en mai en Côte d'Ivoire. Celui-ci sonne comme un avertissement au monde agricole en particulier, et un plaidoyer pour une transformation rapide et une réparation immédiate des sols dégradés.
La mise en place de "clauses miroir" pour interdire les importations de produits agricoles et alimentaires ne respectant pas les normes européennes pourrait, dans certains cas, être contraire aux règles de l'OMC et exposer l'UE à des représailles de la part de ses partenaires commerciaux, selon une nouvelle étude du think-tank Europe Jacques Delors, qui invite Bruxelles à la prudence.
Pour mener à bien la transition climatique et environnementale, une évolution des systèmes alimentaires est indispensable. Si de nombreux freins subsistent pour opérer les changements, la réglementation commence à avancer et les acteurs de la filière agroalimentaire se mettent en ordre de marche tous azimuts, du bien-être animal au Scope 3. Enquête exclusive.
Ce 21 mars, à l’issue du Conseil agriculture et pêche, le ministre de l’Agriculture français a annoncé la possibilité pour les agriculteurs européens d’utiliser les jachères pour produire des céréales en 2022, contrairement aux règles fixées par la politique agricole européenne. Objectif, faire en sorte "qu’à la tragédie sur le sol ukrainien ne s’ajoute une crise alimentaire mondiale". Un discours "productiviste" alimenté par plusieurs lobbys que critique Benoît Daviron, économiste au Cirad.
Alors que le cours des matières premières agricoles flambe et fait craindre une crise alimentaire dans les pays les plus pauvres du monde, l’Europe cherche à apporter une réponse pour produire plus. Si certains veulent oublier les engagements environnementaux du Green Deal, d’autres appellent au contraire à la cohérence entre décisions de court et de long terme.
Elise Bourmeau, Directrice conseil agroalimentaire et bioéconomie au sein de GreenFlex, a rendu le 31 janvier dernier au ministère de l’Agriculture un rapport sur les leviers pour accélérer la décarbonation du secteur agricole. Interview.
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