Après Axa et le réassureur SCOR, c’est au tour d’AG2R La Mondiale et de la Macif d’annoncer leur décision de ne plus investir dans des entreprises qui développent de nouvelles centrales à charbon. Une mesure qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par le secteur de l’assurance lors du One Planet Summit en 2017. A cette occasion, Les Amis de la Terre publient ce 23 juillet une note de presse intitulée "Charbon et climat, où en sont les assureurs français?". Ils saluent les différentes mesures prises par le secteur mais estiment qu’elles ne permettent pas la tenue des objectifs de l’Accord de Paris. Ils pointent particulièrement du doigt le retard du secteur banque - assurance.
Démocratiser une "box" pour réguler et économiser l'énergie dans les foyers résidentiels : c'est le pari de Comwatt qui vient de lever au total 3,5 M€ depuis sa création pour anticiper la croissance de l'autoconsommation électrique, avec un panel de business angels du secteur.
Le poste est confié à une ancienne de Mercer et du programe PRI (principes pour l'investissement responsable) des Nations unies.
Comme annoncé à l’occasion de Climate Finance Day, le 11 décembre dernier, Natixis accélère l’alignement de ses financements sur l’Accord de Paris. Le 11 juillet, la banque a présenté son "Green Weighting Factor", l’outil conçu en interne qui lui permettra de pondérer le seuil de rentabilité attendue de ses futurs investissements en fonction de leurs impacts sur le climat. Cette méthodologie concernera à terme une quinzaine de secteurs d’activités et les entreprises opérant dans ces domaines. Une façon indirecte de responsabiliser les acteurs économiques et d’améliorer empreinte carbone et l’image de Natixis
La jeune biotech de chimie verte qui produit des granulés de plastique biodégradable à partir des protéines du lait pour l'impression 3D lève un 1er tour de financement avec quatre investisseurs dont un industriel.
L'opérateur de data-centers écologiques distribués qui récupèrent la chaleur des serveurs informatiques pour le chauffage lève un deuxième tour de financement pour accélérer le déploiement de ses "chaudières numériques".
Dans une note intitulée "La Total des banques françaises" publiée ce mardi 17 juillet 2018, Les Amis de la Terre et Greenpeace dénoncent le double discours de Total sur le climat, alors que le groupe prévoit d’augmenter de plus de 3600% sa production de pétrole en eaux très profondes. Elles interpellent également les banques françaises, dont le soutien à cette pratique depuis 2015 se chiffre à plus de 5 milliards de dollars. Les deux ONG demandent la mise en place de politiques d’exclusion de l’offshore très profond, à ce jour inexistantes.
Le manque d’outils fiables et de ressources humaines capables d’épauler les investisseurs publics et privés est pointé par Morgan Stanley comme les deux principaux défis qui pourraient freiner le développement de la finance durable. Un risque non négligeable, au moment où celle-ci prend réellement son envol et séduit de plus en plus d’investisseurs institutionnels, selon l’étude Sustainable Signals : Asset Owners Embrace Sustainability, publiée par la banque d’investissement le 9 juillet.
Au total 100 M€ devraient être investis dans une filière pilote de bois-énergie à partir de ressources agricoles et sylvicoles pérennes en région Champagne. Le procédé de fabrication d'Européenne de Biomasse a séduit deux investisseurs institutionnels.
La région Ile-de-France a réalisé en juin 2018 sa 8ème émission d’obligation verte. D’un montant de 500 millions d’euros, l’opération vient s’ajouter aux 2.7 milliards d’euros déjà mobilisés via cet instrument entre 2012 et 2017. Un volume conséquent, qui représente 69% du total des emprunts de la région sur cette période. Dans quoi ces fonds sont-ils investis et avec quelles garanties sur leur caractère vert et responsable ? Éléments de réponses.
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