Le financement de la transition écologique et énergétique n’est pas adapté à la granularité des projets, particulièrement dans le domaine de l’efficacité énergétique. C’est l’analyse de Caroline Le Meaux, Responsable de la gestion déléguée, de l’ISR et des études quantitatives à la Direction des retraites et de la solidarité de la Caisse des Dépôts, en charge de la gestion financière de l’Ircantec. Dans un livre intitulé "Réconcilions Economie et Ecologie" publié en 2015 dans le cadre d’une mission de la Fondation Nationale Entreprise et Performance (FNEP) à laquelle elle a participé en tant qu’experte, elle constate un décalage entre le financement des investisseurs et la taille des projets. Une situation qui pourrait conduire à la création d’une bulle financière
Le gestionnaire d'actifs suisse repositionne l'un de ses fonds sur les thématiques des villes durables : conception, construction, services, sécurité et bien-être.
Après le rachat de Save, l'entreprise normande de 130 M€ de CA donne une deuxième vie à des smartphones rachetés d'occasion aux opérateurs télécom. Elle vient de lever un financement record pour s'implanter en Europe et dans les pays émergents. Reste à voir si les constructeurs de téléphones haut de gamme, taxés d'obsolescence programmée, jouent le jeu.
Pesant 23 000 milliards de dollars au niveau mondial, la finance durable a le vent en poupe. Mais derrière ce chiffre global se cache une multitude de produits prenant en compte un ou plusieurs critères ESG. Des fonds de placement généralistes ou spécialisés, gérés de façon active ou passive aux prises de participations directes dans des entreprises en passant par les « green bonds » ou « social bonds » pour le financement de projets spécifiques, tour d’horizon d’un secteur en forte croissance.
La Société du Grand Paris a annoncé ce 19 juillet la mise en place d’un programme Euro Medium Term Note (EMTN) 100% vert. D’une taille de 5 milliards d’euros, il chapeautera l’ensemble des futures obligations émises en vue de financer les infrastructures du Grand Paris Express, qui devrait être entièrement opérationnel en 2030. Une première, selon Tanguy Claquin, directeur Sustainable Banking de Crédit Agricole CIB, première banque arrangeuse mondiale toutes devises confondues d’obligations vertes.
En janvier 2018, il promettait 'un nouveau modèle d’engagement actionnarial'. Dans sa lettre annuelle aux entreprises dont il est actionnaire, Larry Fink, le CEO du géant mondial de la gestion d'actifs Blackrock, estimait aussi que leur stratégie devait désormais "appréhender leur impact sociétal", et pas uniquement leur performance financière. Des annonces qui ne sont pas passées inaperçues, et pour cause : Blackrock détient 2.3% du CAC40 et s’apprête à installer en France son centre de services "alternatifs". Mais 6 mois plus tard, la politique d’engagement du premier gestionnaire d’actifs au monde reste loin des ambitions affichées. Enquête.
La PME ardennoise vient de lever 65 M€ auprès de 4 investisseurs pour se différencier sur le marché de l'énergie thermique issue du charbon de bois responsable, produit avec des ressources locales grâce à son procédé de cogénération.
Après l'autoconsommation électrique, celle du biogaz ? L'énergéticien français prend une participation minoritaire dans une start-up istaélienne qui propose des digesteurs - méthaniseurs à bas coût pour l'habitat individuel.
Après Axa et le réassureur SCOR, c’est au tour d’AG2R La Mondiale et de la Macif d’annoncer leur décision de ne plus investir dans des entreprises qui développent de nouvelles centrales à charbon. Une mesure qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par le secteur de l’assurance lors du One Planet Summit en 2017. A cette occasion, Les Amis de la Terre publient ce 23 juillet une note de presse intitulée "Charbon et climat, où en sont les assureurs français?". Ils saluent les différentes mesures prises par le secteur mais estiment qu’elles ne permettent pas la tenue des objectifs de l’Accord de Paris. Ils pointent particulièrement du doigt le retard du secteur banque - assurance.
Démocratiser une "box" pour réguler et économiser l'énergie dans les foyers résidentiels : c'est le pari de Comwatt qui vient de lever au total 3,5 M€ depuis sa création pour anticiper la croissance de l'autoconsommation électrique, avec un panel de business angels du secteur.
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