Dans une étude parue ce 18 décembre, 2 Degrees Investing Initiative se penche sur l'impact dans l'économie réelle des engagements climatiques des institutions financières. Un travail de recherche qui pose les bases d'une analyse scientifique par "niveau de preuve" des actions climatiques des investisseurs pour faire bouger les entreprises sur le climat. Et qui préfigure aussi une boîte à outil pour le régulateur qui veut améliorer la transparence climat des investisseurs.
L'ACPR et l'AMF livrent leur premier rapport conjoint de suivi sur les engagements climatiques pris par les institutions financières françaises en juillet 2019. À l'approche d'un renforcement des réglementations de la finance durable, elles font état d'un manque de lisibilité des engagements pris, ainsi que du suivi qui en est effectué. Pour l'AMF, les investisseurs français sont cependant bien équipés, alors que l'ACPR souligne l'importance de la prise en compte de la double matérialité. Explications.
Alors que les derniers arbitrages sur la taxonomie européenne sont attendus pour début 2021, les entreprises se mettent en ordre de marche pour déterminer la "part verte" de leur chiffre d’affaires. Si elles jugent globalement la démarche intéressante, elles en soulignent toutefois la complexité et pointent les nombreuses questions encore en suspens qui pourraient en limiter la portée. Retours des (premières) expériences.
Le conseil Sirsa, éditeur de la plateforme de pilotage ESG 'Reporting 21', ouvre son capital à trois fonds de capital-investissement pour accélérer son développement.
Le conseil RSE et éditeur de logiciels de reporting extrafinancier boucle un tour de table auprès de deux investisseurs pour renforcer son offre et accélérer sa croissance.
Dans une note parue ce jour, l'AMF et sa cousine néerlandaise prennent position dans le débat européen pour une régulation ad-hoc des fournisseurs de données ESG et des agences de notation extrafinancières, afin de lever de voile sur le manque de transparence de leurs méthodologies, peu comparables et source d'"opportunités manquées" pour les investisseurs.
Alors que le texte du premier acte délégué de la taxonomie européenne des activités vertes est en consultation publique jusqu’au 18 décembre, 130 organisations de la société civile s’inquiètent de ses écarts avec les recommandations scientifiques du groupe d’experts techniques. Dans une déclaration commune elles tirent la sonnette d’alarme et listent 10 points que la Commission européenne devrait modifier pour ne pas nuire à la crédibilité de cette future taxonomie verte. Décryptage.
BlackRock vient de publier ses Stewardship Expectations pour l’exercice 2021 - ses attentes à l’égard des entreprises et les lignes directrices qui orienteront ses votes. Le plus gros investisseur mondial affirme sa volonté d’être plus engagé vis-à-vis des émetteurs, et de soutenir les résolutions des actionnaires en faveur de pratiques durables. À quel point les engagements pris sont-ils réellement nouveaux et quelle est leur envergure ?
Pour la société de gestion Swen Capital Partners, l'arrivée de la taxonomomie verte européenne - et son pendant "règlement disclosure" pour les investisseurs - va constituer un challenge organisationnel pour les sociétés de gestion de capital-investissement. Mais aussi une opportunité de mettre en place des solutions d'investissement générant un impact climatique différenciant. Entretien avec sa DGA en charge de l'ESG, Isabelle Combarel.
Dans un rapport publié ce jeudi, 18 ONG ont décortiqué le financement de 12 méga-projets à travers le monde dans les secteurs du pétrole, du gaz et du charbon, et pointent du doigt l'exposition des plus grandes banques, y compris des acteurs français qui s’affichent comme les plus engagés pour une économie décarbonée.
L’analyse simple et rapide des rapports RSE
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