Qualité de vie au travail : des salariés sous pression mais heureux (Malakoff-Médéric-Humanis)

La 11e édition du baromètre santé et qualité de vie au travail publié par l’assureur Malakoff-Médéric-Humanis étonne par l’écart entre les réalités vécues par les salariés et le sentiment de bonheur au travail affiché (en accès libre).
Les années se suivent et se ressemblent à la lecture du baromètre santé et qualité de vie au travail (QVT), publié par Malakoff-Médéric-Humanis. La 11e édition, rendue publique le 17 septembre, pointe un paradoxe : les conditions de travail se dégradent, mais les salariés restent satisfaits de leur qualité de vie au travail (QVT).
Un cadre sur deux précisément, et 46 % des salariés en général (2 points de plus que l’an dernier), considèrent que leur rythme de travail a augmenté. Logiquement, plus d’un salarié sur 2 (53 %) estime que son travail est fatigant, un chiffre en hausse de 5 points par rapport à 2018. Dans le même temps, près des 3 quarts (70 %) le jugent fatigant nerveusement.
La déconnexion, ce mythe...
Autre sujet qui peut affecter les conditions d’exercice de leurs fonctions : 53 % des salariés, 4 % de plus que l’an dernier, ont connu un changement organisationnel (restructuration, changement de poste ou de métier imposé…). Enfin, l’équilibre des vies professionnelle et personnelle se complexifie, le droit à la déconnexion des cadres notamment semblant peu mis en pratique, puisque 52 % d’entre eux consultent leurs mails professionnels le soir et le week-end, et 57 % restent joignables pendant leurs vacances.
Malgré tout, et cela peut surprendre, 73 % des salariés interrogés pour réaliser ce baromètre de la qualité de vie au travail se disent satisfaits de cette même QVT, et 77% d’entre eux affirment trouver un sens à leur travail.
Leurs demandes sur le plan managérial : être mieux reconnus par leur hiérarchie (42 %), bénéficier de perspectives d’évolution (42 %) et avoir plus d’autonomie (seuls 25 % disent pouvoir prendre des décisions).
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Travail
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