Livre Blanc RSEDATANEWS - Crédits responsables : les critères ESG s'invitent dans le financement des entreprises

Appelés crédits responsables ou sustainability-linked loans, ces financements bancaires apparus en 2017 font converger les fonctions RSE et Finance au sein des entreprises, qui dialoguent avec leurs banques de financement pour moduler le taux d’intérêt de leurs lignes de trésorerie en fonction d’indicateurs de performance ESG (à télécharger - 39 pages, en accès libre).
Apparus en 2017, ces financements bancaires font converger les fonctions RSE et Finance au sein des entreprises, qui dialoguent avec leurs banques de financement pour moduler le taux d’intérêt de leurs lignes de trésorerie en fonction d’indicateurs choisis de performance ESG.
Des prêts non affectés à des actifs verts spécifiques, mais faciles à structurer – contrairement à des modes de financement comme les green-bonds ou green-loans plus coûteux à arranger - qui les rendent accessibles aux PME et ETI aussi bien qu’aux grands groupes.
En quoi ces crédits sont-ils réellement responsables ? Constituent-ils aussi un vecteur de mobilisation de leurs équipes internes et des parties prenantes ? Pourquoi les banques investissent-elles ce segment en plein essor ? Quel bilan depuis leur apparition il y a deux ans ? Réponses et témoignages dans ce livre blanc.
Au sommaire (PDF, 39 pages) :
- Chapitre 1 : Les débuts
Les premières entreprises et leurs banques se lancent : EDF, Danone, Groupe Bel. Premier décryptage du contrat de prêt conclu entre le fromager et sa banque, Société Générale CIB.
- Chapitre 2 : Crédit responsable ? Vraiment ?
Analyse de la ligne de crédit conclue entre la foncière Gecina et la banque ING France. Dont le caractère responsable s’appuie sur une notation externe bien précise.
- Chapitre 3 : Témoignages croisés
Lors d’une conférence organisée par l’Orse et RSEDATANEWS, trois entreprises (Groupe BEL, Gecina et EDF) et 4 banques (ING, Crédit Agricole CIB, BNP Paribas et Société Générale CIB) témoignent, chacun vu de leur fenêtre, sur les intérêts de ces crédits à impact et la nécessité de ne pas « réinventer la roue ».
- Chapitre 4 : Les PME et ETI à la manœuvre
Si les grands groupes souscrivent des lignes de crédit à impact de plusieurs milliards d’euros, les entreprises de taille moyennes sont aussi séduites par le dispositif. Analyse avec Séché Environnement, qui mise sur sa notation extrafinancière.
- Chapitre 5 : quand un crédit à impact finance la production d’énergie renouvelable.
Le développeur de projets EnR Voltalia – qui commence à fournir de l’électricité renouvelable en direct aux entreprises - signe un crédit responsable avec « bonus / malus » auprès d’une douzaine de banques emmenées par Natixis.
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Chapitre 6 : Enel invite les ODD
Après un financement obligataire à taux modulé selon sa performance extrafinancière, l’énergéticien embarque quatre ODD dans un revolving credit facility à impact. -
Chapitre 7 : L’heure du bilan
Deux ans après leur apparition, les premiers chiffres consolidés à l’échelle de l’Europe – qui représente 80% du marché mondial – montrent une progression météorique des volumes prêtés sous ces mécanismes ESG.
Organisations et sociétés citées : ABN AMRO, BBVA, BEL Groupe, BNP PARIBAS, CREDIT AGRICOLE CIB, DANONE, DECATHLON, EDF Groupe, ENEL, ETHIFINANCE, GECINA, GREBS - Global Real Estate Sustainability Benchmark, ING France, NATIXIS, Orse (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises), RABOBANK, SECHE Environnement, SOCIETE GENERALE CIB, SUSTAINALYTICS, UNICREDIT, VOLTALIA, WWF France.
Bonne lecture !
La rédaction de RSEDATANEWS