Baisse du coût de production des énergies renouvelables en 2018

Selon un récent rapport de l’IRENA, les coûts liés aux technologies de production des énergies renouvelables (EnR) ont diminué l’an passé. Une tendance qui devrait se poursuivre au cours de la décennie à venir (en accès libre).
Les énergies renouvelables (EnR) seront-elles bientôt moins chères que les options à base de combustibles fossiles ? C’est ce qu’indique l’International Renewable Energy Agency (IRENA) dans un rapport publié le 29 mai. D’après l’organisme, les trois-quarts de l’énergie issue d’éoliennes et les quatre cinquièmes de l'énergie solaire photovoltaïque, qui seront mis en service en 2020, afficheront un coût inférieur aux nouvelles infrastructures de charbon de pétrole ou de gaz.
L’an passé déjà, les coûts des technologies dédiées aux EnR ont enregistré une importante diminution à l’échelle mondiale. Ils ont baissé en moyenne de 26 % pour l'énergie solaire concentrée (CSP), de 14 % pour la biomasse, de 13 % pour le solaire photovoltaïque et l’éolien, de 12 % pour l’hydroélectricité et la géothermie et de 1 % pour l’éolien en mer.
Très abordables énergies renouvelables
"L'énergie renouvelable est l'épine dorsale de tout développement qui se veut durable", soutient Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. Le rapport "envoie un signal clair à la communauté internationale : les énergies renouvelables offrent aux pays une solution climatique à faible coût qui permet d'intensifier les actions", poursuit-il.
Dans diverses régions du globe, les EnR représentent dores et déjà la source de production d’électricité la moins onéreuse. Aux Émirats arabes, au Pérou, au Chili, au Mexique ou en Arabie saoudite, les prix d’enchère de l’énergie solaire s’établissent ainsi à seulement trois centimes de dollars du kilowattheure. Cette démocratisation constitue un important levier d’action pour lutter contre le dérèglement climatique, rappelle l’IRENA qui précise toutefois que ces zones disposent "de bonnes ressources et de cadres réglementaires et institutionnels favorables".
POUR APPROFONDIR LE SUJET
- 03/06/2019 Voir l'article Veille RSE du 4 juin 2019